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Les 7 péchés capitaux de l’audition publique sur le BCG

Bernard Guennebaud

 

Faut-il encore revenir sur le BCG ? Cet article en fait va moins parler du BCG que de la prestation aussi navrante qu’inquiétante voire scandaleuse faite par nos experts et professeurs de santé publique au cours de cette audition publique sur le BCG des 13-14 novembre 2006 et qui fut prolongée par le rapport rendu publique le 21 décembre. Car les procédés utilisés ne s’appliquent pas qu’au seul BCG mais à l’ensemble de la santé publique qui connaît de très grosses difficultés. Avec de telles méthodes faut-il s’en étonner ?

Cette affaire du BCG est donc un remarquable révélateur. De plus rien n’est encore joué pour cette vaccination toujours obligatoire alors que de très nombreux parents attendent avec impatience la suppression de son obligation pour pouvoir mettre leurs enfants en crèche et garderies car ils ne veulent à aucun prix faire subir ce vaccin à leurs enfants. Il est donc très important de continuer à s’informer sur les événements et leur signification.

Quatre des sept péchés présentés ici concernent la façon dont ont été traités le problème du BCG et de la tuberculose chez les enfants suédois au cours de l’audition. Pourquoi ? Après avoir eu une couverture vaccinale supérieure à 95% chez les enfants à l’âge de 2 ans, la Suède a interrompu cette vaccination généralisée en avril 1975 et ne l’a jamais reprise. La France s’apprête à faire de même. C’est la première raison pour laquelle l’expérience suédoise prend autant d’importance pour l’expertise française qui se déchaîne sur cette expérience alors qu’elle a été réalisée dans un contexte très différent de celui d’aujourd’hui. L’autre raison est qu’un expert, Romanus, a fait de très nombreuses publications sur cette expérience et qu’il est plus aisé de parler de ce qui a été publié que de ce qui ne l’a pas été. Beaucoup d’autres pays ont en effet abandonné le BCG généralisé mais sans que cela donne lieu à autant de publications.

 Rappelons enfin que la Suède est le pays au monde qui a le moins de tuberculose, qu’elle utilise de façon ciblée depuis 1979 le BCG SSI de souche danoise, maintenant d’usage exclusif aussi en France et que c’est la Société française de santé publique qui a organisé cette audition en hébergeant sur son site les interventions et le rapport de la commission ainsi que de nombreux autres documents sur le BCG [1].

1 -  La Suède aurait plus de tuberculose aujourd’hui qu’en 1974 !

Extrait du rapport de la commission d’audition [1] : 

« La recommandation systématique de vaccination des enfants tient compte de plusieurs éléments dont l’inquiétude des membres de la Commission d’audition de voir survenir en France un scénario à la suédoise. Ce pays, après avoir arrêté la vaccination puis être passé dans un deuxième temps à une vaccination ciblée sur des critères de risque, n’a toujours pas retrouvé l’incidence d’avant 1975 près de trente ans après l’arrêt de la vaccination ; »

Autrement dit la Suède aurait aujourd’hui plus de tuberculose qu’en 1974 !!! Comment des professeurs de Santé publique peuvent-ils soutenir pareille affirmation qui devrait apparaître plus que douteuse à chacun même sans information précise ?

Les chiffres : le taux global de TB en Suède est passé de 19,9 en 1974 à 4,8 en 2004, la moitié de celui de la France avec un taux de notification nettement plus élevé.

Cette situation est tout simplement liée à une immigration nouvelle en Suède en provenance d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est. De fait, en regroupant sous le même vocable « étrangers »   l’immigration des années 70 et celle des années 2000 on compare 2 populations totalement  différentes. Romanus apporte les précisions suivantes [2] : la population d’origine étrangère a doublé, de 550 000 à 1 100 000 alors que la population globale est seulement passé de 8,2 millions à 9,0 millions ; celle originaire d’Afrique et d’Asie est passé de 0,3% à 3,7% . L’incidence de la tuberculose chez les 0-4 ans en 2002 était de 0,4 pour ceux nés en Suède et de 19,2 pour ceux nés à l’étranger ( [3] p 278).

C’est justement pour ces enfants en provenance d’Afrique et d’Asie  que la Suède maintient une vaccination ciblée qui ne paraît donc pas très efficace.  Mais ce qui est assez ahurissant c’est d’attribuer à la suppression du BCG généralisé en Suède à partir de 1975 les tuberculoses faites par ces enfants en provenance  d’Afrique du Nord ou d’Asie du Sud-Est et qui, comme en France sans doute, sont le plus souvent contaminés par des proches, parfois dans leur pays d’origine. Il ne faut pas forcément y voir une manipulation volontaire mais la conséquence d’un découpage statistique inchangé : il y a les enfants nés de parents suédois et ceux nés de parents étrangers (un des deux). Que ce parent soit danois ou vietnamien peu importe alors que le risque tuberculeux n’est pas du tout le même. La statistique désigne ainsi sous le même vocable, à 30 ans d’intervalle, des populations totalement différentes.

Ce qui est navrant c’est que les experts de notre santé publique n’aient pas précisé qu’il s’agissait d'une composante spécifique des statistiques suédoises et non des statistiques générales et que la population étrangère a fortement variée dans le temps en ce qui concerne son origine et ses facteurs de risque vis à vis de la tuberculose. S'appuyer sur des données de ce type pour formuler des recommandations pour une prise de décision très sensible est effrayant d'inconséquence !

De plus, il existe des arguments très forts en faveur de l’hypothèse que les valeurs enregistrées avant 1975 étaient largement sous évaluées tant pour les enfants suédois que pour les enfants d'immigrés. Je développerai ces arguments dans un autre article qui tentera d’expliquer les arcanes de la statistique. En attendant voici quand même un de ces arguments : avant 1975 le taux officiel d'atteintes tuberculeuses pour les enfants de 0 à 4 ans était de 1 pour 100 000 alors que le taux global (c'est-à-dire les cas de tuberculoses de l'ensemble de la population) était supérieur à 20. Le taux global permet de mesurer les variations du risque de contamination pour les enfants : s’il est divisé par 2 on peut admettre que le risque de contamination est aussi divisé par 2 (car il y aura moitié moins de contagieux). Or discordance importante, en 1999, avec un taux global de 11,1, soit un risque beaucoup plus faible de contamination, la France avait encore un taux de 3,9 pour les enfants de 0 à 4 ans ([4] p. 16) qui étaient pourtant largement et précocement vaccinés en raison de l’obligation en crèche : couverture vaccinale : à 3 mois 33% ; à 9 mois 55% ;à 12 mois 63% ; à 2 ans 83-85% ([1] diaporama Lévy-Bruhl, diapo 2).

Autrement dit, toutes choses égales par ailleurs, les statistiques suédoises de tuberculoses de 1975 chez les 0-4 ans semblent anormalement faibles et cette faiblesse pourrait provenir d'une sous-déclaration avant que le quasi abandon de la vaccination ne conduise à une très haute vigilance dans la surveillance des enfants, dans le cadre de l'évaluation des conséquences de cette nouvelle politique sanitaire.

Notons encore que l’avis du Conseil supérieur d’hygiène publique du 9 mars 2007 (publié le 20 mars) fait référence explicite à ces statistiques suédoises pour justifier ses recommandations sur la vaccination BCG : 

« L’incidence (en Suède) n'est pas revenue à son niveau observé lors de la vaccination généralisée, y compris chez les enfants ne vivant pas dans un environnement à risque ».

Pourtant, page 278 de [3] Romanus écrit : « Incidence de la tuberculose chez les enfants nés en Suède (âge 0-4 ans) : taux de 0,4 pour 100 000 en 2002 » alors que le taux rapporté par le même pour la période précédant 1975 était de 1 pour 100 000 ([3] p.255). Comprenne qui pourra…

2 – Arrêt total du BCG en Suède en 1975-1980. Faux !

C’est une affirmation d’un expert à l’InVS, sur les statistiques suédoises ([1] Diaporama Lévy-Bruhl diapo 16]) . Il affirme cela pour la période du 1/04/75 au 31/12/80. Mais cette affirmation est fausse, ce qui est grave quand on pense aux conséquences qu’on a voulu en tirer pour notre politique BCG. Selon les données ( [3] données graphiques p.276 et tableau p. 179) on peut estimer à 11000 le nombre minimum de vaccinations pratiquées sur les 550000 enfants nés pendant cette période de 6 ans (moins 3 mois) Cela correspond a environ 2% d’enfants vaccinés pour cette classe d’âge comme l’indique le tableau de [3] p. 255 qui indique une couverture 2-4% selon les années et enregistrée à l’âge de 2 ans. Ces enfants ont été suivis jusqu’à l’âge de 4 ans et on a enregistré au total 45 cas de tuberculose chez les enfants nés pendant cette période (sachant qu’un enfant né en 1980 pouvait faire sa tuberculose en 1983).

3 – Malades vaccinés ? On sait mais on ne dit pas !

 Parmi les 45 enfants nés entre avril 1975 et décembre 1980 et ayant fait une tuberculose avant l’âge de 4 ans il est donc possible que certains aient reçu le BCG. Imaginons que 5 d’entre eux, soit 10%, aient été dans ce cas alors que la couverture vaccinale était de 2%, l’affaire ne tournerait pas forcément à l’avantage du BCG puisque la proportion de tuberculeux parmi les vaccinés serait supérieure à celle des tuberculeux parmi les enfants considérés. Le fait d’être vacciné pourrait apparaître comme facteur aggravant On pourrait alors au mieux (pour le BCG), dire que ce ne serait pas significatif en raison des valeurs trop faibles... Ou reconnaître comme nous le proposons ici que le BCG a un efficacité proche de zéro et ne protège pas les enfants que l’on vaccine et qui sont à risque élevé de contact avec un adulte tuberculeux.  Il est donc essentiel, avant toute conclusion, de donner cette valeur, ou, si on ne la possède pas, de s’abstenir de toute conclusion.

 

Or, cette valeur est parfaitement connue ([3] p. 278) :

 Romanus écrit en effet :

« En Suède, entre 1975 et 1997, 170 cas de tuberculose ont été rapportés chez des enfants nés dans ce pays ; 75 étaient de parents suédois et 95 de parents étrangers (un seul ou les deux) ; 35 avaient été vaccinés à la naissance ou plus tard (2 Suédois et 33 d’origine étrangère) ; 2 ont développé une tuberculose dans les deux mois suivant la vaccination. »

Or Romanus ne mentionne jamais combien il y avait d’enfants vaccinés parmi les tuberculeux, ni pour la période 1975-1980 ni pour les périodes suivantes ([3] p. 255) alors qu’il sait qu’il y en a. Il se contente de travailler sur les couvertures vaccinales, les variations de cette couverture et les variations du nombre d’enfants tuberculeux pour affirmer pouvoir calculer le taux d’efficacité du BCG qu’il trouve de l’ordre de  85% pour l’ensemble des tuberculoses pédiatriques alors que plusieurs meta-analyses (regroupement de plusieurs études) donnent des résultats inférieurs ou égaux à 50% ([1] diaporama Lévy-Bruhl, diapo 25). La trop grande faiblesse des nombres dont dispose Romanus (autant prétendre estimer la probabilité pour une pièce de tomber sur pile en la lançant seulement 10 fois) et le fait de ne pas prendre en compte le nombre d’enfants tuberculeux avec BCG réduisent à néant de telles prétentions.

Le paragraphe suivant va porter sur d’étranges occultations entourant l’efficacité du BCG.

 

4 – Occultation sur l’efficacité la plus probable  du BCG

L’hypothèse la moins favorable au BCG limite son efficacité aux méningites tuberculeuses et aux miliaires chez l’enfant de moins de 15 ans, soit 16 cas évités par an. Elle a été appréciée ainsi dans un document InVS de 42 pages publié en juillet 2001 et signé d’un expert de l’InVS ([4] p. 28) :

"les données de la littérature plaident en faveur d'un pouvoir protecteur réel du BCG proche de cette hypothèse." 

L’hypothèse jugée la plus probable quelques années auparavant n’a pas été présentée à l’audition par le même expert qui a préféré exposer une hypothèse dite haute conduisant à 800 cas évités et une moyenne correspondant à 300 cas évités en accordant sa préférence pour la moyenne ([1] diaporama Lévy-Bruhl, diapo 27). Les hypothèses haute et moyenne appellent pourtant irrésistiblement une hypothèse basse curieusement absente des débats…Cependant, on peut constater que l’expert n’a pas écrasé l’hypothèse dite basse comme il aurait pu le faire en dénommant basse l’hypothèse moyenne. D’une certaine façon il l’a laissé vivre.

 

Le premier février 2007 le ministre a répondu à une question écrite d’un sénateur en affirmant ceci { Question écrite n° 23685 de M. Jean-Marie Bockel  [7] }:

 

« La vaccination généralisée des enfants avant leur entrée en collectivité permet aujourd'hui d'éviter 800 cas de tuberculose chaque année, dont au moins 16 cas de formes graves (comme les méningites). Ce résultat est obtenu grâce à une couverture vaccinale actuelle à 95 % des enfants de 6 ans. »

 

Le conseiller technique du ministre qui a préparé sa réponse a donc pris d’office et sans nuance l’hypothèse « haute » que l’expert avait seulement présentée « pour la forme ». Et c’est ainsi que l’on passe de 16 cas évités à 800 et que l’on justifie le maintien du BCG généralisé, de son obligation voire de sanctions pénales pour refus (6 mois de prison, 3750 euros d’amende), ce qui était déjà acquis mais entre maintenant dans le cadre de la lutte contre les dérives sectaires (loi sur la protection de l’enfance du 5 mars 2007, article 37).

 

5 – Un vaccin égoïste au service des autres…

Sous la plume des rapporteurs de la commission exprimant leur propre opinion, on peut lire à propos d’une réduction importante de la couverture BCG ([1] rapport de la commission) :

"La modification de l’un  des éléments réducteurs de la circulation du BK ne manquera pas d’avoir des conséquences sur l’incidence, aussi basse soit-elle." 

 

Ils savent pourtant parfaitement que nos Comités nationaux (CTV et CSHPF)* et les institutions mondiales (OMS, UICTMR)* ont reconnus que le BCG n'avait AUCUNE action sur la circulation du bacille de Koch. Le rapport de la commission qu’ils ont cosignés en fait d'ailleurs mention en citant des intervenants(Dr Nicole Guérin du CTV):      

"Un vaccin égoïste : Le vaccin BCG protège les sujets vaccinés ; il n’intervient pas dans la chaîne de transmission, il n’a pas d’impact sur la circulation du bacille de Koch."

On pourrait ajouter une citation de l’OMS ([5] REH* du  23/01/04 p 36 -37)

« La vaccination par le BCG ne permet pas de prévenir la primo-infection et surtout n’empêche pas la réactivation d’une infection pulmonaire latente, principale source de dissémination du bacille dans la communauté. En conséquence elle n’a pratiquement aucun effet sur la transmission de la TB.  Impossibilité pour le BCG de modifier l’incidence de la maladie »

C'est d'ailleurs pourquoi l'OMS, après l 'échec spectaculaire de plusieurs campagnes de vaccination par le BCG, recommande de centrer l'effort de santé publique sur le repérage le plus précoce possible des adultes contagieux et de les isoler jusqu'à ce que l'antibiothérapie ait supprimé le risque contagieux.

 

*CTV Comité technique des vaccinations

CSHPF Conseil supérieur d’hygiène publique de France

UICTMR Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires

REH  relevé épidémiologique hebdomadaire

 

6 - BCGite disséminée : trop grave pour en parler !

Après avoir observé 4 BCGites disséminées pour 100 000 enfants vaccinés à la naissance, la Suède a pris en septembre 1993 la recommandation suivante : "Il est recommandé de reporter la vaccination sélective des groupes à risque à l’âge de 6 mois pour les enfants nés en Suède afin d’éviter les risques liés à la vaccination d’enfants en immunodéficience sévère mais n’ayant pas encore développé les symptômes de cette maladie."

Bien que l’expérience suédoise ait été très largement développée au cours de l’audition, cette recommandation fondamentale a été totalement escamotée à l’audition comme dans le rapport de la commission pour préconiser la vaccination ciblée à la naissance que la Suède, après l’avoir expérimentée, a repoussé au delà de 6 mois.

On pourrait aussi donner l’exemple du Canada où le BCG n’est plus utilisé que sur les enfants Inuits très exposés et pour prévenir les complications les plus graves de l’infection tuberculeuse. Mais les experts de ce pays considèrent que : « le risque d’infection disséminée par le BCG devrait être considéré lorsqu’on évalue les risques et les avantages…Le Comité Consultatif des Nations Inuites recommande que le BCG ne soit plus offert systématiquement aux nourrissons des communautés des Premières nations et inuites. » Et ce alors que le risque est particulièrement élevé. Notons aussi que le Canada utilise le BCG SSI, cette souche danoise maintenant exclusive en France.

En conclusion, les pays comme le Canada et la Suède qui ont l’expérience prolongée du SSI appliqué à des enfants exposés qu’ils avaient voulu tenter de protéger de la méningite tuberculeuse en les vaccinant systématiquement dès la naissance, acceptent maintenant de prendre un peu plus de risques vis à vis de la méningite tuberculeuse pour réduire celui des BCGites disséminées.

7 – Un «petit traitement » pour un fantasme…

Le professeur Christian Perronne président du CSHPF a déclaré à Hélène Bry journaliste au Parisien : « Il n’y a pas de réelles complications avec le BCG intradermique. C’est un fantasme ! Et si parfois un ganglion suintant apparaît sous l’aisselle de l’enfant, il se résorbera avec un petit traitement. »( Le Parisien 7/07/06 )

A l’audition c’est le même Christian Perronne  qui a présenté les traitements des abcès très fréquents consécutifs au BCG SSI : plusieurs mois de rifampicine et d’isoniazide, 2 anti-tuberculeux majeurs dont les conséquences hépatiques ne sont pas négligeables. Et si le traitement est inefficace il reste l’incision chirurgical sous anesthésie générale…([1] diaporama de Christian Perronne sur les effets indésirables…)

Quand au rapport de la commission, il écrit sur ce thème [1] :

« Le traitement des bécégites est peu documenté. Les études sont éparses et de médiocre qualité. Ont été envisagés des traitements par INH (isoniazide) ou INH+Rifampicine pour des ulcérations volumineuses ou traînantes voire des ponctions aspirations ou des drainages. Pour les adénites régionales, le bénéfice d’une antibiothérapie courte per os n’a pu être démontré. Des injections d’antibiotique dans le ganglion ont été envisagées. »

Des petits traitements pour un fantasme ? Fantasme qui a tout de même conduit la Finlande, qui avait opté pour le BCG SSI en août 2002, à renoncer à la vaccination généralisée en 2005 [6].

 

[1] http://www.sfsp.info/sfsp/index.php

On trouve sur ce site de la Société française de santé publique, en page d’accueil : le rapport de la commission d'audition; le diaporama des intervenants à l'audition; le dossier documentaire (anciens colloques).

 

[2]  http://www.eurosurveillance.org/em/v11n03/1103-225.asp  

[3] Tuberculose :  Place de la vaccination dans la maîtrise de la maladie  Inserm nov. 2004.

Ouvrage de 280 pages en ligne :

http://ist.inserm.fr/basisrapports/tuberculose.html

 

[4] http://www.invs.sante.fr/publications/rap_bcg_1101/index.html

« Impact épidémiologique d’une modification de la politique de vaccination par le BCG en France »  InVS

 

[5] Relevé épidémiologique hebdomadaire du 23/01/04

http://www.who.int/wer/2004/wer7904/fr/index.html

 

[6] http://www.eurosurveillance.org/em/v11n03/1103-126.asp

 

[7] http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ060623685

 

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Créé le 22/03/07. Dernière modification le 22/03/07.