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Témoignage lié à une thérapie en auto injections de plasma marin (René Quinton) réalisée en 2004 par Vincent H.

 

Présentation par Jacques Valentin de Gestion Santé

Bien que le système médical dominant prétende donner une grande importance à la prophylaxie dans le système de soin, la réalité est, on le sait, tout autre. Non seulement la médecine ne s’intéresse pas sérieusement au renforcement de l’état de bien être et de santé de la population, mais, en plus, des dysfonctionnements en série au sein même du système de santé font que les infections nosocomiales évitables continuent à toucher un pourcentage élevé de la population traitée pour des plaies et en chirurgie. Les antibiotiques sont l'arme de premier recours pour le traitement de ces infections. Mais la surprescription massive des antibiotiques en France a repris, malgré quelques campagnes efficaces ces dernières années pour réduire la prescription des antibiotiques (celles-ci sont aujourd'hui quasiment toutes abandonnées). Le traitement est de ce fait compliqué par la résistance fréquente des souches infectieuses hospitalières aux antibiotiques. De plus il faudrait renforcer le terrain et l'immunité des patients pour lutter contre l'infection, approche inexistante en France compte tenu du désintérêt général pour les approches médicales complémentaires (comme la complémentation alimentaire, par ex.).

Les personnes frappées par ces pathologies complexes sont dans des situations très difficiles car celles-ci font souvent suite à des problèmes de santé qu’elles aggravent, ces pathologies pouvant devenir chroniques et très invalidantes, laissant des séquelles importantes et définitives. La médecine contemporaine, qui ne sait guère traiter la personne comme une totalité vivante, est donc très démunie pour traiter ces personnes. Celles-ci se sentent à juste titre maltraitées par le milieu médical du fait du peu de cas que l’on fait de leur problème de santé et du manque de suivi adapté dans la durée.

Vincent H. a été lui-même victime d’une infection nosocomiale. A un moment donné il a compris qu’il fallait qu’il trouve lui-même des solutions à ses graves problèmes de santé en sortant du cadre de la pensée médicale dominante.

Voici son premier témoignage ; nous en attendons un autre prochainement qui portera sur une autre démarche thérapeutique qu’il a effectuée par la suite à l’étranger pour un autre problème de santé.

Nous adressons nos remerciements à Vincent et nous ne doutons pas que son témoignage intéressera les lecteurs de Gestion Santé.

Cela nous donne l'occasion de présenter une thérapeutique complémentaire que nous connaissons de longue date mais que nous n’avions pas eu l’occasion de présenter à nos lecteurs, la thérapie par le plasma marin injectable qui a connu un immense succès au début du XXe Siècle. Celle-ci après avoir totalement sombré dans l’oubli a bénéficié ces dernières années d’un certain regain d’intérêt, notamment grâce à Internet, mais reste plus que confidentielle dans son utilisation, du fait que les produits à base d’eau de mer ont perdu leur agrément en tant que produits injectables dans les années 1970. La communauté médicale semble incapable, dans ce cas comme dans d'autres, d'évaluer avec le recul et le sérieux qui convient une approche extrêmement sure d'utilisation, qui a sauvé des dizaines de milliers de vie avant l’introduction des antibiotiques.

Mais passons maintenant la parole à Vincent H.

Contexte :

La contraction d’une maladie nosocomiale par staphylocoque doré après une banale chute de vélo en 1997. A cette époque je ne souffrais d’aucune pathologie et j’étais grand sportif.

Une plaie au niveau de la hanche gauche, sur les tissus qui recouvrent exactement la partie saillante du grand trochanter, l’os du fémur. La zone atteinte en question s’étendait de  8-10cm en longueur et 4-5cm en largeur, la profondeur a pu varier en fonction de l’état de l’infection, mais n’a jamais dépassé le centimètre, ce qui nous ramène pas loin de l’os (pas d’ostéomyélite). Je dois préciser que pendant les deux années qui  succédèrent  à l’accident, j’ai alterné des périodes courtes de cicatrisation avec des réactivations systématiques de l’infection sur les tissus, et ceci en étroite liaison avec les traitements administrés.  La cicatrisation finale sans récidive d’infection sur cette plaie de hanche a été très difficile à venir et obtenue seulement par un phénomène de cautérisation provoquée par l’application quotidienne (pendant plusieurs mois) de pansements non occlusifs imprégnés de sel de mer.

 Voici en quelques mots comment j’ai procédé : le sel de mer provenait du commerce, gros sel de mer iodé non raffiné que je réduisais en poudre, l’équivalent d’une cuillère à café dans un verre en additionnant une petite quantité d’eau afin d’obtenir une pâte. J’appliquais directement cette pâte sur la zone à traiter, en commençant sur la plaie nouvellement cicatrisée après un troisième traitement oral à la pyostacine. Des boutons purulents sont apparus peu après l’arrêt des antibiotiques (ce phénomène a été récurent pendant deux ans).  La concentration de sel était telle que j’obtenais une brûlure chimique. De mémoire, l’application du pansement était légèrement douloureuse au début, une légère piqûre au ressenti. Sans pouvoir l’expliquer, les dermatologues que je consultais à l’époque ne savaient pas pourquoi la fucidine crème en application locale (deux fois par jour) et la cortisone, également en crème en application locale (deux fois par jour aussi) ne stoppaient pas les récidives infectieuses.

Mon intérêt pour une thérapie marine est venu de cette série d’évènements et des réactions obtenues sur ma plaie (cicatrisation de boutons infectés) avec des bains d’eau de mer lors d’un séjour sur la côte d’Azur.

Bien sûr, en considérant le temps d’imprégnation et de prolifération de la bactérie dans l’organisme, plus une série de traitements aux antibiotiques majeurs (notamment pyostacine), des effets secondaires sont apparus. Parmi les plus invalidants, je citerai une série d’infections ophtalmiques récidivantes aux paupières sur deux ans (atteinte irréversible des glandes lacrymales) par staphylocoque doré qui a débouché sur une sécheresse oculaire chronique. Le problème, diagnostiqué et soigné par l’hôpital des Quinze-Vingt, peut être lié à la maladie nosocomiale dont je témoigne (à priori ce n’est pas rare dans ces conditions quand on connait les possibilités d’infiltration de la bactérie dans l’organisme : rémanence et prolifération). Ceci souligne aussi le côté extrêmement virulent et ubiquitaire d’une telle bactérie, qui avec en plus des phénomènes de latence laisse peu d’espoir de totale rémission.  Nous étions alors en 2001.

Pourquoi René Quinton ?

Je suis parti du principe que mon système immunitaire était très affaibli, en donnant  des signes périodiques de défaillances (problèmes allergiques asthmatiformes, eczéma). Le succès rencontré avec mes pansements « salés » m’a définitivement orienté vers l’eau de mer. La méthode marine de René Quinton, biologiste et naturaliste français, est venue naturellement ensuite. Je suis donc passé par la lecture de son ouvrage pour assimiler les bases de son raisonnement. Apprendre ensuite qu’une méthode thérapeutique à large spectre avait été testée puis institutionnalisée avec les dispensaires marins au début du XXème siècle, pour ensuite tomber dans l’oubli avec l’avènement des antibiotiques. Une présence en France au Vidal jusqu’en 1975 [Wikipedia] avec des indications en pédiatrie pour les nourrissons confirme la très grande sécurité d’utilisation et témoigne aussi d’un intérêt thérapeutique dans l’immunomodulation.

En se focalisant uniquement sur l’aspect thérapeutique de la méthode René Quinton, vous trouverez des ouvrages d’époque, des articles sur les quantités de plasma marin injecté, adapté à chaque maladie.

Les risques

Le produit injecté est appelé plasma marin, plasma dans le sens où il relève une multitude de paramètres identiques ou adaptés à nos fluides corporels (les indications techniques se retrouveront avec  l’index bibliographique et autres liens internet). Il s’agit du même produit que celui utilisé dans les années 70, mais avec la perte de l'autorisation de mise sur le marché du produit injectable, il n’était plus possible de faire réaliser le traitement par un professionnel de santé français, et j’ai donc du me l’injecter moi-même, à mes risques et périls.

Le plasma marin que je me suis injecté par voie sous cutanée essentiellement en version isotonique se présente en ampoule de verre totalement stérile, le produit étant lui-même micro filtré et par sa conception, antiseptique, les risques d’infection sont donc limités. La version isotonique est absolument à privilégier si on pratique une série d’injections, une proportion de sel au-delà de celle contenue dans le plasma sanguin traumatise les tissus et peut conduire à des nécroses.

Techniquement, l’auto injection ne pose pas de problème, la documentation nécessaire se trouve facilement sur des documents destinés aux étudiants infirmiers.

La méthode marine bénéficie d’une multitude d’exemples thérapeutiques menés avec succès au niveau international, un empirisme qui se prolonge aujourd’hui avec l’existence de pratiques thérapeutiques (thérapeutes au Canada par exemple), soit l’équivalent du service des dispensaires marins initiés par René Quinton.

Lorsque j’ai mis en perspective toutes ces données en les comparant aux risques des thérapies conventionnelles, j’ai donc décidé de passer à l’acte en ayant préalablement déterminé la durée, la fréquence et les quantités dont j’avais besoin.

Indications techniques et matérielles

Des seringues 50ml ont été utilisées et accompagnées d’aiguilles à usage unique, le format du cylindre de la seringue est assez impressionnant, mais il est utile d’en disposer, puisque les quantités de plasma marin à injecter sont parfois importantes. Pour une quantité de 50ml, il faut compter pas moins de 10 minutes pour parachever l’injection, des paramètres de stress des tissus sont à prendre en compte (différence thermique : température corporelle/ produit, résorption). Il faut savoir que les ampoules utilisées ont une contenance unique de 10ml et qu’il faut utiliser toujours plusieurs quantités d’ampoules pour chaque injection, avec un minimum requis : je crois de 40ml pour la quantité et un jour sur trois en termes de fréquence. Par expérience, (j’ai plusieurs centaines de piqures à mon actif), j’utilisais le dessus des cuisses ce qui présente une facilité d’accès (on peut se faire l’injection en étant assis) et une partie du corps moins douloureuse. En considérant le tropisme du plasma marin pour l’organisme humain, il n’est pas nécessaire de faire les injections près du foyer infectieux.

Pour stériliser les seringues en plastique, j’ai utilisé de l’eau filtrée (système utilisant 3 niveaux de filtration sur l’eau courante : pré filtre à sédiments, filtre à osmose inverse et filtre au charbon final) et fait bouillir dix minutes mon matériel dans une casserole propre rincée (à l’eau filtrée également), avant de laisser refroidir pour pouvoir l’utiliser, mais globalement, l’hygiène est absolument indiquée dans ce genre de manipulation. L’eau filtrée permet de faire coulisser le piston sur le cylindre comme du matériel neuf, je n’obtenais jamais de résidus issus de l’ébullition, du coup lorsque je remplissais la seringue de sérum marin avec plusieurs ampoules, le vide d’air avant l’injection n’était pas fastidieux, les bulles remontant sans effort vers l’aiguille pointée vers le haut.

Les résultats


Il faut savoir qu’il n’existe aucune certitude en la matière, le plasma marin est un immunomodulateur, dans ce sens qu’il essaye de rétablir l’homéostasie.
Difficile à faire lorsqu'on développe une maladie infectieuse chronique et que des traitements à antibiotiques majeurs sont distribués dans l'organisme pendant des années.
Cela dit, dix ans après mon expérience (l'année 2014), j’ai eu l’occasion de pratiquer une batterie de tests dans un centre immunologique pour un problème de santé à maladie auto-immune relative à des accidents postérieurs à 2005. Parmi les recherches qui ont été entreprisent, un lien entre l'affection chronique qui m'affecte actuellement et la possibilité d'une récidive de l'infection à staphylocoques aureus est écarté.
Une partie des résultats indique des niveaux d'anticorps spécifiques à la souche concernée qui sont tout à fait dans la norme, les tests m'ont tout de même permis de lever le doute.
Je dois préciser qu’au cours des années écoulées, à l’occasion des multiples consultations pour la gestion de ma maladie nosocomiale, j’ai pu relever l’absence totale de prévention dans le système médical conventionnel, ma prise de risque est partie de ce constat accablant.

Bibliographie et liens internet

- « L’eau de mer, milieu organique » de René Quinton On trouve une édition en fac simile sur amazon mais j’ignore si elle est de bonne qualité. On peut aussi charger le livre en format numérique depuis Gallica de la BNF. Il s’agit d’un livre sur la théorie de René Quinton où les développements thérapeutiques sont limités. Sur près de 500 pages, « L’eau de mer en thérapeutique » ne va que de la page 459 à 465.

- « le système de régulation de base » Alfred Pischinger

- « le dispensaire marin » Jean Jarricot

-lien internet indispensable : http://www.laboratoiresquinton.com/

Vous accéderez à toute une série de liens depuis le site et notamment à lire l’historique de la thérapie marine et son index bibliographique depuis l’onglet actualités, presse communication

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Créé le 23/12/14. Dernière modification le 23/12/14.