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Site de référence conseillé par Gestion Santé
Le site du Dr Richard A. Passwater (1ère partie)
Modern Nutritional Science
Régulièrement, Gestion Santé vous présente un site Internet d'information sur la santé, francophone ou anglophone.
Adresse du 1e site conseillé par Gestion Santé au titre de 2005 : http://www.drpasswater.com/
(Le site sera examiné en plusieurs parties compte tenu de l'abondance des données qu'il contient)
Le Dr Passwater célèbre interviewer du
Whole Foods Magazine
Structure du site du Dr Passwater
La section articles (interview) du site du Dr Passwater
Les articles sur la vitamine E
Les articles sur la vitamine C
Sujets liés sur Gestion Santé
Le Dr Passwater célèbre interviewer du Whole Foods Magazine
Whole Foods Magazine est un des meilleurs magazines américain d'information pédagogique sur les suppléments à destination des professionnels. Le Dr Passwater contribue tout particulièrement au rayonnement de ce magazine par l'intermédiaire de ses interviews d'une qualité exceptionnelle qui sont reprises sur son site personnel http://www.drpasswater.com/. Il est l'éditeur scientifique du magazine. J'apprécie tout particulièrement le caractère didactique des interviews qui fait quelles sont un excellent outil pédagogique, la capacité du Dr Passwater a aborder les éléments clés du sujet qu'il traite et enfin la simplicité de la forme sans pour autant sacrifier à la richesse du contenu, qui permet au lecteur d'accéder à un niveau d'expertise universitaire avec des connaisances préalables à minima. Par ailleurs les interviews fourmillent d'une foule de détails sur les sujets les plus divers qui ouvrent la réflexion du lecteur et qui renforcent encore la qualité et l'intérêt intellectuel des interviews.
J'ai déjà utilisé les interviews du Dr Passwater pour alimenter et enrichir mes pages sur la vitamine C (interview du Dr Frei) et sur la vitamine E (interview du Dr Traber). L'interview sur la vitamine E donne un bon exemple de la pertinence et de l'originalité du Dr Passwater. C'est le seul document sur Internet où j'ai vu traiter de la fabrication de la vitamine E, qui ne contient, selon les explications données par le Dr Traber, que 12,5% de vitamine E physiologique, ce que très peu de gens savent, même dans les milieux spécialisés (alors qu'elle contribue masssivement à la complémentation des huiles en vitamine E).
J'en ai eu une confirmation frappante récemment lorsqu'une méta-analyse d'une particulière indigence intellectuelle est parue récemment sur les "dangers" de dosage élevés de vitamine E. Celle-ci a donné lieu à de très nombreuses réfutations dans la mouvance de la supplémentation alimentaire. Or quasi aucune des réfutations que j'ai pu consulter n'utilisait les informations fournies par le Dr Traber, alors que plusieurs des études citées dans la méta-analyse utilisaient de la vitamine E de synthèse. Dans la méta-analyse elle-même, la vitamine E de synthèse était "transposée" en vitamine E naturelle selon les unités internationales (UI) d'équivalence, ce qui ne permet pas d'explorer la toxicité éventuelle de la vitamine E de synthèse, point pourtant essentielle dans une étude portant sur la mortalité. Ceci illustre bien la qualité de l'information mise à disposition par le Dr Passwater et le fait qu'elle est largement sous-exploitée.
Le site qui reprenait initialement les interviews de Passwater avait disparu et les liens sur mes pages ne menaient plus aux articles correspondant depuis longtemps. Heureusement, il y a quelques mois je me suis aperçu que le Dr Passwater avait créé son site personnel et mis en ligne un grand nombre de ses interviews. J'ai donc remis à jour mes liens et décidé de rajouter le site de Passwater dans mes sites de référence, ce qui est bien normal pour un site qui est une véritable mine d'or.
Structure du site du Dr Passwater
La section "About" présente la biographie professionnelle et intellectuelle du Dr Passwater. Il travaille dans la biochimie depuis 1959. Il s'intéresse aux anti-oxydants de façon continue depuis le début de sa carrière. Il a publié un best-seller sur la question dès 1975 "Supernutrition : la révolution des mégavitamines" légitimant l'utilisation thérapeutiques des apports élevés de vitamines utilisées en synergie (point fondamental que le modèle médical dominant refuse toujours d'intégrer 30 ans après !) . Il a depuis écrit de très nombreux livres et articles sur la question. C'est à la fois un théoricien et un chercheur ayant déposé de nombreux brevets. Il a particulièrement travaillé sur la vitamine E, le sélénium (son domaine de prédilection), le chrome et bien d'autres sujets.
La section "Articles" contient les interviews du Dr Passwater. Elle dispose d'un moteur de recherche intra-articles. Nous y reviendrons en détail dans ce qui suit.
La section "Books" comporte la liste des nombreux livres et livrets publiés par Passwater.
La section "Vitamins" conduit à la liste des principales vitamines et quelques produits connexes (choline, inositol...). Les liens vers les vitamines conduisent à des sous-pages du site http://www.healthy.net et les articles correspondants proviennent pour la plupart du livre de Elson M. Haas M.D., "Staying Healthy with Nutrition: The Complete Guide to Diet and Nutritional Medicine , Celestial Arts ". Les articles correspondant, sans être des modèles d'originalité (l'intérêt varie en fait selon les vitamines étudiées), sont de très bonne facture et constituent une bonne synthèse sur le sujet et un modèle de concision. Ils comportent nombre d'informations utiles sur la chimie et la biochimie des vitamines, sur l'intérêt thérapeutique des doses supranutritionnelles et sur les interactions entre les vitamines ou avec d'autres nutriments. Les articles correspondants (c'est également valable pour la section minéraux) ne contiennent malheureusement pas la source des études et résultats cités.
La section "Minerals" comportent 4 sections de la même source que les vitamines :
- les macrominéraux qui sont présents en grande quantité dans l'organisme (calcium, chlore, Magnesium, Phosphore, Potassium, Silice, Sodium, Soufre). Les articles correspondants sont très complets et très fouillés, parfois d'avantage que ceux sur les vitamines et constituent donc de petite monographie auxquelles ont peut utilement se référer en cas de besoin. On appréciera que la silice soit citée comme un macrominéral , même si l'article aurait pu être plus approfondi (ce minéral plus présent que le fer dans le corps est parfois référé comme un minéral présent à l'état de traces dans nombre d'articles ou d'ouvrages de vulgarisation). L'auteur souligne avec justesse les lacunes étonnantes de la recherche biologique sur cet élément. Une attention particulière est portée à l'équilibre à respecter entre les différents macro-éléments. Calcium - phosphore, Potassium - sodium, calcium - magnesium, etc.
- Les minéraux traces essentiels sont présents en petites quantités mais indispensables au fonctionnement biologique (chrome, cobalt, cuivre, Iode, fer, manganèse, molybdène, sélénium, zinc). Les articles correspondants ont les mêmes qualités que les précédents.
- Les minéraux traces eventuellement essentiels sont les éléments encore à l'étude ou dont l'utilité est controversée (Bore, fluor, germanium, lithium, nickel, rubidium, strontium, Tin (étain ?), vanadium. Les articles correspondants sont utiles mais pas toujours à la pointe de l'actualité.
- Les minéraux toxiques, étudient les métaux toxiques apportés par l'environnement ( aluminium, arsenic, cadmium, plomb, mercure, antimoine, barium, beryllium, bismuth, brome, thalium, uranium).
La section "Plantes" propose une courte présentation de nombreuses variétés par David L. Hoffmann.
Bref une excellente occasion de réviser ses classiques !
La section articles (interview) du site du Dr Passwater
Il s'agit de la section principale qui est propre à l'auteur et qui regroupe un grand nombre de ses interviews parues dans Whole Foods Magazine.
Les auteurs interviewés sont souvent des scientifiques de haut niveau, parfois parmi les tous meilleurs spécialistes internationaux dans leur spécialité. Cela nous éloigne du provincialisme français incroyablement étriqué où une poignée de mandarins s'autorisent par dictat à décider de ce que l'on a le droit de dire ou pas et se permettent d'interdire de libre expression dans les médias, via le terrorisme intellectuel ambiant, les chercheurs s'intéressant aux suppléments nutritionnels. Aux USA, même si les chercheurs expliquent au Dr Passwater les grandes difficultés qu'ils ont pu rencontrer pour mener leurs recherches sur tel ou tel suppléments nutritionnel à cause de dogmatiqme divers et de l'hostilité des multinationales pharmaceutiques, la parole reste libre et des scientifiques de renom ne réchignent pas à cautionner Whole Foods Magazine par leurs interviews dans la mesure où en contrepartie ils bénéficient d'une interview de qualité et sortant des lieux commun par rapport à ce qui leur serait proposé dans des medias plus académiques.
Les articles sur la vitamine E
Nous avons évoqué ci-dessus la controverse récente sur la vitamine E suite à la méta-analyse de Dr. Edgar R. Miller, III et coll. dans les Annals of international medecine , publiée début 2005. Ce sujet est traité dans la dernière interviw du Dr Passwater qui sollicite trois des meilleurs spécialistes du sujet (Blumberg, DeZee et Traber). En introduction il regrette le battage médiatique sur une étude qui rapporte une augmentation plus que minime de la mortalité et dont la qualité est très discutable alors que d'autres études plus ciblées et prometteuses sur le diabète ou des troubles neurologiques sont occultées.
Les auteurs documentent d'abord la sécurité générale d'utilisation de la vitamine E qui est très élevée.
Ils étudient ensuite l'intérêt et l'objectif que peuvent poursuivre les méta-analyses dans le domaine médical et les conditions strictes qu'elles doivent absoluent respecter pour être scientifiquement valides. Les méta-analyses sont des regroupements d'études ayant le même sujet et la même méthodologie pour mener par exemple des investigations supplémentaires sur des critères ciblés qui sont difficilement accessibles par les études isolées qu'on assemble, par exemple parce qu'ils portent sur des items difficilement observables parce que rares, comme la mortalité (qui était l'objet de la métaanalyse sur la vitamine E). Les méta-analyses permettent de générer de nouvelles hypothèses, mais pas de démontrer celles-ci.
Pour éviter ce que l'on appelle les biais (des erreurs méthodologiques qui sont consciemment ou non introduites par les chercheurs et faussent les résultats), il faut assembler toutes les études similaires sans exclure aucune étude représentative. Il faut qu'elles aient la même méthodologie (par ex. en double aveugle). Il faut hiérarchiser la qualité des études incluses (certaines études sont de très haut niveau scientifique, la lecture d'autres études incluses peut montrer des faiblesses méthodologiques voir des erreurs manifestes). La qualité des outils statistiques servant à interpréter les données doit également être indiscutable, ce qui ne va malheureusement pas toujours de soi !
L'étude dont nous discutons présente de très nombreux biais possibles.
Par exemple la méta-analyse ne s'est pas intéressée à savoir si la mortalité avait une cause biologique plausible. Trois personnes qui meurent dans des accidents de voiture ce n'est pas la même chose que de mourir d'un cancer ou d'un accident cardiaque ! Pourtant si ces trois accidents sont sur la même branche de l'étude ils peuvent fausser les résultats ! Les auteurs ont enlevé toutes les études dont le résultat avait moins de 10 décès vraisemblablement parce qu'elles n'auraient pas conforté la thèse des auteurs et ils en ont exclu d'autres sur des critères arbitraires et ont également exclus 2 études combinant vitamine E et C (alors que d'autres études combinées ont été retenues) et enfin ils ont utilisé un moteur de recherche excluant une grande partie des études européennes ! D'une façon générale la prise en compte de toutes les études auraient permis de tester une meilleure hypothèse : "la vitamine E a-t-elle un effet sur la mortalité ?" plutôt que leur hypothèse "dans quelle proportion la vitamine E augmente-t-elle la mortalité ?".
L'interprétation statistique est discutable. L'utilisation d'autres outils statistiques plus usuels dans ce genre d'études montrent une absence d'effet de la vitamine E sur la mortalité. De toute façon la démonstrativité reste faible statistiquement par rapport à ce que l'on considère comme la génération d'une hypothèse de travail intéressante dans une méta-analyse de qualité.
Dans les 11 études avec des apports élevés en vitamine E susceptibles de prouver la nocivité de la vitamine E, le produit était combiné avec toutes sortes d'autres traitements pharmacologiques chez des personnes âgées et malades sans que cela soit discuté ni analysé. Dans 5 études sur 11 d'autres nutriments étaient combinés et la mortalité a été attribué de façon univoque à la vitamine E ! Enfin pour courroner le tout des études utilisant de la vitamine E de synthèse sont combinées avec celles utilisant de la vitamine E naturelle alors que la pharmacologie de ces produits est totalement différente et qu'il s'agit d'une donnée fondamentale dès lors que l'on étudie un critère comme la mortalité !
Pour en savoir plus sur cette étude on lira, outre les liens donnés dans le corps de l'article de Passwater, les pages suivantes, parmi les meilleures que j'ai pu consulter sur un sujet abondamment traité sur Internet :
Les réponses en ligne à l'article sur le site des Annals of international medecine (pratiquement que des contestations) :
http://www.annals.org/cgi/eletters/142/1/37
An Unfounded Attack On Vitamin E (article du Life extension magazine de mars 2005)
The Making Of “Killer Vitamin E” (article du Life extension magazine de mars 2005)
Vitamin E: Still Safe After All These Years de James South (impressionnante réfutation de la méthodologie de l'étude parue dans Vitamin Research News de février 2005)
Toujours sur la vitamine E, Passwater a également publié avec le Dr Traber une interview en trois parties. Nous avions abondamment utilisée celle-ci, qui est de très grande qualité pour notre article "Quoi de neuf sur la vitamine E ?" :
Vitamin E Works: An interview with Dr. Maret G. Traber -
Part I: Vitamin E Basics
Part II: Various forms of Vitamin E
Part III: The function of the Tocopherol Transfer Protein
Davantage tourné vers les pathologies cardiovasculaires, on lira avec intérêt l'interview du Dr. Hermann Esterbauer avec en particulier des informations pointues sur l'oxydation du cholestérol LDL et le rôle des monocytes-macrophages présents dans les paroies des artères dans le développement de l'arthérosclérose. Ceux-ci ingèrent de façon préférentielle le LDL seulement lorsqu'il est oxydé, d'où l'initiation de l'arthérosclérose :
Vitamin E and Carotenoids Protect Arteries From Cholesterol Deposits
Sur le même sujet, par un autre intervenant, le Dr. David Janero, qui apporte des informations complémentaires sur ce sujet :
How Vitamin E Prevents Heart Disease
Toujours sur le même sujet et d'autres annexes avec le Dr. Machlin :
Vitamin E's Health Benefits Beyond Those of Correcting Deficiency
Sur la question des tocotriénols (une des sous-classes de vitamine E) avec Carl Germano :
Un historique de la recherche sur les RDA (apports journaliers recommandés) pour la vitamine E, des informations sur la variation des besoins avec l'alimentation par le Dr. Max Horwitt un éminent chercheur né en 1908, spécialiste de la nutrition et de plusieurs vitamines, qui a participé à de nombreuses expertises pour fixer les RDA américains :
Les articles sur la vitamine C
Les articles traitant spécifiquement de la vitamine C étant peu nombreux, nous en traitons brièvement.
Nous avons déjà évoqué les articles du Dr Frei que nous avons utilisés pour notre page sur la vitamine C. On trouve l'interview de Passwater en deux épisodes en partie 1 et partie 2.
Dans un interview du Dr James E. Enstrom "Epidemiology Shows That Vitamin C Helps Us Live Longer " Passwater s'intéresse aux résultats d'une étude de suivi nutritionnel de 1992 menée par Enstrom, montrant que les hommes (le lien est nettement plus faible chez les femmes) qui consomment plus de 300mg (dont une part sous forme de suppléments) par jour de vitamine C vivaient en moyenne 6 ans de plus que ceux qui en reçoivent moins de 50mg (l'apport recommandé journalier en France est de 60mg).
Fin de la première partie (à suivre)....
Quoi de neuf sur la vitamine E ?
Quoi de neuf sur la vitamine C ?
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Créé le 1/04/05. Dernière modification le 1/04/05.