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Association de consommateurs de suppléments nutritionnels : L'ADSNB

 

Pour mieux se défendre et pour se faire entendre, il faut s'unir.

Gestion Santé souhaite donc vous faire connaître l'existence d'une association qui me semble très utile et qui s'appelle l'A.D.S.N.B. C'est la seule association qui, a ma connaissance, défende en France le libre accès aux suppléments nutritionnels.

Voici d'abord la présentation de l'association par elle-même :

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ASSOCIATION DE DÉFENSE DES CONSOMMATEURS DE SUPPLÉMENTS NUTRITIONNELS ET BOTANIQUES
(A.D.S.N.B.)

BP 60151 - F-14804 DEAUVILLE Cedex

Association à but non lucratif de loi 1901

Administration :
Tél : + 33 (0) 231 144 933 / Fax : + 33 (0) 231 144 934
Informations consommateurs :
Tél : + 33 (0) 145 611 222 / Fax : +3 (0) 145 610 977
E-mail : adsnb@wanadoo.fr

Site internet:

http://www.adsnb.org

 

VOTRE LIBERTÉ DE CHOIX VA DISPARAÎTRE !


Saviez-vous que les législations en cours de préparation aussi bien par l'Europe et surtout par la F.A.O., via le Codex Alimentarius proposent :
- de n'autoriser la vente libre que d'une liste limitative de 300 compléments alimentaires et suppléments nutritionnels et botaniques (vitamines, acides gras, acides aminés, minéraux, plantes, etc.) contre plus de 4 000 utilisés en Europe,
- d'interdire la vente libre de presque tous les produits à base de plantes en réduisant le nombre de plantes utiles à 40 au lieu de 400 utilisés,
- de réduire les dosages de nutriments autorisés à des quantités trop faibles pour être efficaces, sans tenir compte des études scientifiques ayant défini les doses limites pouvant entraîner des effets désagréables mais non dangereux,
- d'interdire toute information ou déclaration concernant l'efficacité des suppléments nutritionnels dans la prévention et le traitement des maladies, y compris quand celles-ci ont été démontrées scientifiquement,
- de donner aux gouvernements le droit de reclasser les produits naturels réduisant le risque de maladie, qui sont sans danger, en médicament, selon leur bon vouloir réglementaire.


La situation serait telle que le fait de vendre des substances naturelles non autorisées serait un délit, ou bien que les producteurs ou les vendeurs seraient accusés d'exercice illégal de la pharmacie ou de la médecine. Ce qui est déjà le cas en France pour de nombreux produits que l'Europe nous permet d'approvisionner actuellement sans entrave. Les actions des années passées ont déjà freiné ou fait reculer les lobbies chimiques à la base de toutes ces propositions de législation. Cependant ces lobbies poursuivent leurs actions pour parvenir à l'élimination de la concurrence des suppléments nutritionnels et botaniques vis à vis des médicaments chimiques de synthèse. Seuls les suppléments permettent au corps de se reconstituer. De plus leurs utilités pour la plupart des problèmes de santé sont désormais confirmées par d'innombrables études scientifiques.


Les français, malgré leur intérêt ancien et croissant pour les approches naturelles de santé sont peu présents dans ces luttes pour le libre choix des produits naturels de santé faute d'organisation représentative. Pour obtenir le maintien de la liberté de choix de vos suppléments nutritionnels et disposer d'informations sur leurs effets sur la santé et les dosages utiles, défendez votre propre liberté en adhérant à l'A.D.S.N.B.


Notre association revendique une totale liberté d'accès aux suppléments nutritionnels et botaniques sans contrôle à priori des pouvoirs publics.


Il faut obtenir une loi européenne garantissant le libre accès du consommateur à ces produits afin de créer un marché européen homogène des compléments alimentaires et des suppléments nutritionnels et botaniques, assurant une grande variété de produits, une qualité de fabrication irréprochable, et la diffusion rapide des innovations.


C'est aussi notre liberté de citoyen et notre droit à la santé qui est en jeu.


Il nous faut pouvoir disposer de produits réduisant le risque de maladie et sans danger qui puissent être utilisés en complément de la médecine.


C'est le meilleur moyen d'assurer une bonne santé au plus grand nombre.


« Je préfère payer et être bien portant qu’être malade et remboursé »


Parmi les traitements encore remboursés, très peu ont une visée préventive et sont dénués d'effets secondaires. Ils ne doivent pas être utilisés en dehors d'une pathologie déjà installée. Il ne faut pas nous résigner face à cette situation.


En plus d'une alimentation équilibrée, d'innombrables études scientifiques récentes montrent que les suppléments nutritionnels permettent de diminuer, en nombre et en gravité, et dans une proportion souvent considérable tous les risques de maladies, depuis les maladies infectieuses jusqu'aux maladies dégénératives comme le cancer, l'athéro-thrombose, l'arthrose, les démences et la dégénérescence maculaire liée à l'âge.


Il est indispensable, puisqu'ils ne seront jamais remboursés, que nous puissions nous procurer les suppléments nutritionnels et botaniques permettant d'obtenir ces résultats au meilleur prix et par le circuit commercial qui est le mieux adapté.


« Non aux projets liberticides de liste positive des nutriments autorisés »

Le libre accès du consommateur à l'ensemble des produits disponibles dans le domaine de l'alimentation et de la supplémentation nutritionnelle et botanique est un des droits fondamentaux et inaliénables de la personne.


Du fait du rôle primordial de ces produits sur la préservation de la santé et de la longévité, l'administration ou le législateur ne peuvent restreindre ce droit sans remettre en cause les droits et libertés publiques accordées au citoyen.


Compte tenu de leur nombre important, de leur grande diversité et de leur évolution, leur distribution ne peut être subordonnée à l'établissement d'une liste positive ou à une autorisation administrative préalable.


Le contrôle de l'administration doit consister à vérifier les bonnes pratiques de fabrication, la qualité des produits, leur conformité à l'étiquetage et à faire indiquer s'il y a lieu les doses maximum de sécurité à respecter pour leur utilisation.


« Je veux être bien informé sur les suppléments nutritionnels et botaniques »

Tout citoyen doit avoir accès à une information objective et compréhensible sur les effets préventifs ou curatifs des suppléments. Ces informations font partie d'une éducation à la santé. Les pouvoirs publics doivent assurer l'indépendance vis-à-vis de l'industrie, des experts s'exprimant sur ces sujets, en particulier s'ils sont missionnés par l'administration, et assurer une information objective et équitable sur les médias.


Tout citoyen doit pouvoir avoir accès à l'information sur les effets nutritionnels, fonctionnels et de santé des suppléments nutritionnels et botaniques, à partir du moment où ces données ont été validées par des études scientifiques. Les informations sur les propriétés de l'ensemble des nutriments, phytonutriments et autres substances botaniques, ont vocation à être libres d'accès et explicables à tous.

Fichier source (en doc testé sans virus) avec bulletin d'adhésion :

ADSNB Objectifs et adhésion :

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L'avis de Gestion Santé

L'ADSNB cherche avant tout à défendre la liberté de choix et d'accès aux compléments alimentaires pour les consommateurs. La nécessité de créer une association spécifique provient de ce que les associations de consommateurs traditionnelles méconnaissent totalement l'intérêt de la complémentation nutritionnelle. Elles participent même activement à la désinformation dans ce domaine. D'une façon générale, d'ailleurs, et à quelques rares exceptions près, les associations de consommateurs traditionnelles se signalent par leur inactivité notoire dans tout ce qui concerne les problèmes de santé publique.

L'association s'est dotée d'un conseil d'administration constitué de consommateurs de compléments alimentaires et de médecins défendant cette approche, afin d'assurer son indépendance et sa représentativité.

L'association a plusieurs objectifs. Le plus important est de favoriser une libéralisation de l'accès à la complémentation nutritionnelle. Cela devrait passer par une modernisation et une libéralisation du cadre réglementaire et législatif existant. Mais, à l'intérieur du cadre législatif existant, il s'agit aussi de protester contre le comportement de l'administration qui paraît largement abusif et arbitraire. En effet fabriquants et distributeurs de compléments nutritionnels sont régulièrement harcelés par l'administration, dans une volonté, qui semble assez délibérée, de désorganiser périodiquement le développement de ce secteur d'activité. Tout ceci se fait au détriment du consommateur et entraîne évidemment une augmentation des risques sur la qualité des produits, ce qui devrait pourtant être la priorité des pouvoirs publics.

L'association cherche à développer l'information du public en général concernant les compléments alimentaires, sur leur intérêt et leur utilisation et bien sûr à répondre aux questions de ses adhérents. Toutefois, pour des raisons de légalité de son action, elle ne fournit pas de renseignements commerciaux (questions du genre: où puis-je acheter de la DHEA?), ni ne répond aux questions de santé qui seraient du ressort d'un professionnel de santé (du genre: comment soigner mon arthrose par les compléments nutritionnels?).

Pourquoi adhérer?

- Vous souhaitez qu'une association vous soutienne dans votre souhait de pouvoir accéder sans entrave à une gamme étendue de produits de complémentation nutritionnelle (vitamines, minéraux, acides aminés, tous les produits à base de plantes,...).

- Vous souhaitez qu'une association vous soutienne dans votre souhait de pouvoir accéder à ces produits par le réseau de distribution de votre choix (magasin bio, boutique spécialisée, grande distribution, vente par correspondance, vente sur Internet depuis des pays de l'Union Européenne ou extérieurs à l'Union Européenne,...).

- Vous souhaitez qu'une association vous soutienne dans votre souhait de pouvoir disposer de ces produits dans les conditionnements de votre choix (poudre brute, liquide, extrait concentrés, tablettes, gélule,...) et dans des dosages qui ne soient pas abusivement limités.

- Vous souhaitez qu'une association vous soutienne dans votre souhait de voir l'action des pouvoirs publics ne pas entraver votre liberté de choix en matière de complémentation nutritionnelle et se limiter strictement à des missions de service public telle la mise en place de filières de certification et de normes de qualité, la vérification de la pureté et de la conformité des produits à leur étiquetage, le contrôle de la traçabilité, etc.

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Voici quelques unes des raisons qui pourront vous amener, je l'espère à vous joindre à l'ADSNB.

Bien évidemment l'association concerne beaucoup de monde et surtout pas de façon exclusive un cercle réduit de personnes qui seraient les partisans de ce qu'on appelle la médecine orthomoléculaire. En fait toutes les personnes qui s'intéressent aux médecines alternatives peuvent se retrouver dans les objectifs de l'ADSNB. En effet, de longue date, la politique des pouvoirs publics pour étrangler le développement des médecines alternatives consiste à s'attaquer aux produits nutritionnels utilisés par ces diverses méthodes de santé.

L'exemple anglais et l'exemple américain

L'erreur serait de se décourager prématurément et de croire l'action de groupe en France inutile, face aux obstacles à surmonter, comme le poids des lobbies médicaux et pharmaceutiques ultraconservateurs, le pouvoir d'une administration toute puissante et sous influence, la collusion de la classe politique avec des intérêts privés...

Mais, à cet égard l'exemple anglais ou américain doit nous donner à réfléchir et nous encourager.

En Angleterre, une association de consommateur homologue de l'ADSNB regroupe des milliers d'adhérents et a contribué à faire plier les pouvoirs publics dans l'affaire de la vitamine B6, lorsque le gouvernement a voulu limiter de façon drastique le dosage des gélules de vitamine B6, sur la base d'études plus que critiquables. Derrière le cas particulier de la vitamine B6 se cachait en fait un enjeu de société de premier ordre et la limitation à terme de l'accès à de très nombreux compléments nutritionnels. Grâce à des associations d'usagers puissantes et bien organisées, les anglais bénéficient de longue date de la possibilité de faire homologuer par un organisme d'Etat les systèmes de santé alternatifs. Les anglais bénéficient par ailleurs d'un accès plus que libéral aux compléments alimentaires qu'ils peuvent notamment faire importer sans restriction aucune des USA. Ce qui tend d'ailleurs à confirmer que les deux problèmes sont liés: liberté d'accès aux compléments nutritionnels et liberté d'accès aux systèmes de santé alternatifs.

Aux USA où les multinationales de la pharmacie sont parmi les plus puissantes au monde et financent sans compter les campagnes électorales des hommes politiques, les consommateurs, très déterminés et organisés, n'en ont pas moins réussis à imposer en 1994 le Dietary Supplement Health & Education Act qui a entièrement soustrait le secteur des compléments alimentaires des griffes de la puissante FDA, chargée du contrôle des médicaments. Depuis le marché a explosé et est devenu le premier au monde. Il en résulte une innovation permanente et une baisse des prix continuelle sur les principaux produits, grâce à l'augmentation des volumes produits, de la concurrence et de l'innovation technique dans les process de fabrication. Les systèmes de santé alternatifs sont aussi très développés aux USA.

La France est par contre la lanterne rouge dans tous les domaines. Elle tient pour nulle et non avenue les décisions européennes qui l'engagent pourtant et qui visent à la mise en place aux niveaux des Etats d'un cadre pour la légalisation des systèmes de santé alternatifs, dispositions désormais effectives dans la plupart des autres pays de l'Union. Elle dispose d'un conseil de l'ordre des médecins dont l'objectif quasi exclusif semble être la persécution des méthodes de santé alternatives et la protection des médecins impliqués dans des scandales de santé publique, qui, comme on sait, ne sont quasiment jamais inquiétés par le Conseil de l'ordre, quelle que soit la gravité de leurs actes. Ce conseil qui bafoue les normes élémentaires du droit reconnues au niveau européen, voit son indispensable réforme indéfiniment reportée. La France possède une définition juridique tellement étendue de l'exercice de la médecine et de la pharmacie que d'innombrables professionnels de santé alternatifs et distributeurs de compléments nutritionnels, aussi sérieux, honnètes et responsables soient-ils, peuvent à tout moment être jetés en prison s'ils ont le malheur de déplaire ou de déranger...

Bref, il y a beaucoup à faire en France et la mobilisation de consommateurs sur un enjeu de société concret comme l'accès aux compléments nutritionnels semble un excellent axe d'action pour faire bouger l'ensemble du système de santé français.

Les choses bougent :

Depuis la première version de cette page l'ADSNB a rejoint l'UNACS, l’UNION NATIONALE des ASSOCIATIONS CITOYENNES de SANTE, une fédération de plusieurs dizaines d'associations françaises de santé totalement indépendantes des lobbies qui infiltrent les milieux de la santé. L'UNACS collabore au niveau international avec l'ANH, ALLIANCE of NATURAL HEALTH, basé en Angleterre qui défend le libre accès aux suppléments nutritionnels au niveau européen et mondial. L'ADSNB fournit son expertise technique et juridique concernant les suppléments nutritionnels à l'UNACS qui s'intéresse de son côté à de nombreux autres sujets de santé publique.

Sujets liés :

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Créé le 1/09/01. Dernière modification le 23/11/02.