Journal de bord de Mars 2012

 

La rubrique "Journal de bord" est le point d'entrée sous forme de billets de longueurs variées du site Gestion Santé depuis fin  2005.  Les billets sont éventuellement repris,  regroupés et actualisés sous forme d'article spécifique accessible depuis la page d'accueil lorsque le sujet le justifie. Comme pour les autres dossiers traités ailleurs sur le site j'espère pouvoir apporter des informations intéressantes et souvent difficilement accessibles au non spécialiste et tout cela d'une façon accessible et plaisante si possible ! Bonne lecture...

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Mars 2012 : - 11/03/12 - Ces compléments alimentaires qui ne servent à rien : "Les consommateurs de vitamine E risquent une ostéoporose accélérée" (Encore un titrage bidon sur le danger des vitamines) - 10/03/12 - Gestion Santé a testé la Lypo-Spheric Vitamin C et le Lypo-Spheric GSH -

11/03/12 - Ces compléments alimentaires qui ne servent à rien : "Les consommateurs de vitamine E risquent une ostéoporose accélérée" (encore un titrage bidon sur le danger des vitamines)

Nature Medecine a fait paraître en janvier 2012 un article intitulé "Vitamin E decreases bone mass by stimulating osteoclast fusion" qui est repris ad nauseam dans d'innombrables médias, dans les principales langues de culture.

Selon le résumé de l 'étude qu'effectue Le Quotidien du médecin (QDM) avec un titre qui indique au lecteur tout ce qu'il doit retenir de la question "La vitamine E n’est pas bonne pour l’os" (notre mise en gras) :

"Fujita et coll. ont découvert que l’alpha-tocophérol stimule la résorption osseuse et diminue la masse osseuse, en activant la fusion des ostéoclastes.
Ainsi, des souris génétiquement déficientes en alpha-TTP (souris Ttpa -/-), constituant un modèle murin de déficit génétique en vitamine E, se révèlent avoir une masse osseuse élevée du fait d’une baisse de la résorption osseuse.
Des tests cellulaires indiquent que l’alpha-tocophérol stimule la fusion des ostéoblastes, cela indépendamment de son effet antioxydant.
En outre, lorsque des souris ou des rats reçoivent une supplémentation en alpha-tocophérol à des doses comparables à celles trouvées dans les suppléments consommés par de nombreux adultes (1 000 mg/j, limite supérieure recommandée aux États-Unis), ces rongeurs perdent 20 % de leur masse osseuse après deux mois.
En conclusion, ces résultats montrent que la vitamine E sérique est un déterminant de la masse osseuse, à travers sa régulation de la fusion des ostéoclastes."

Avant de signer l'article, la journaliste, le Dr Véronique Nguyen en remet une couche au cas ou l'on aurait pas bien compris le message :

« Ces résultats suggèrent que si l’on prend plus de 1 000 mg par jour de vitamine E, on pourrait développer une ostéoporose. Tout simplement, un excès d’apport de vitamine E pourrait être aussi néfaste qu’un apport insuffisant », explique au « Quotidien » le Dr Shu Takeda (Université Keio à Tokyo).

On voit que la pensée du lecteur est soigneusement encadrée. Même le résumé de la recherche dont certains aspects sont pourtant très bien expliqués dérape sérieusement, comme le signale notre mise en gras.

Rappelons que le remodelage osseux est lié au fonctionnement coordonné et efficace des ostéoclastes (qui détruisent l'os) et des ostéoblastes (qui le renouvellent). En renouvelant l'os en permanence, ce remodelage permet à l'os de rester solide et résistant dans la durée. Une activation modérée des ostéoclastes par la vitamine E n'a rien d'inquiétante, mais toute suractivation peut être dangereuse. Précisions que l'étude rapportée contredit une autre étude de complémentation sur le rat, "Beneficial effects of vitamin E isomer supplementation on static and dynamic bone histomorphometry parameters in normal male rats." Cette étude avait montré l'effet bénéfique sur la structure de l'os d'une complémentation avec 3 isomères parmi les 8 de la vitamine E (dont l'alpha-tocopherol), les meilleurs résultats étant obtenus avec le gamma-tocophérol. Il conviendra donc de se demander si l'étude de Fujita et coll. n'a pas des spécificités pouvant expliquer ces résultats discordants.

L'article de recherche Fujita et coll. que commentent si volontiers nos journalistes n'est pas en accès libre. On ne peut donc lire que l'abstract (résumé), sauf à acheter l'article. Toutefois on peut consulter un pdf très complet, avec les schémas et différents protocoles utilisés dans cette recherche, qui s'est avéré très utile pour nous permettre de vérifier différentes informations importantes.

On y découvre que l'effet sur les ostéoclastes ne concerne avec certitude que la forme alpha-tocophérol et, à coup sur par le gamma-tocopherol qui selon les chercheurs n'a pas d'impact sur la masse osseuse (p. 9/14 du pdf). On ignore ce qu'il en est pour les autres formes, encore que p. 12/14 les chercheurs évoquent l'achat d'autres ingrédients correspondant à différentes formes des isomères les plus courants de la vitamine E qui semblent avoir été testés dans des cultures cellulaires (probablement sans réussir à reproduire l'effet obtenu avec l' alpha-tocophérol).

Examinons maintenant la fiabilité des informations très inquiétantes que nous apporte le QDM en ce qui concerne la prise de vitamine E par la population générale après quoi nous vérifions aussi si la transposition entre l'étude animale et le dosage humain est pertinent.

Rappelons que selon le QDM, " lorsque des souris ou des rats reçoivent une supplémentation en alpha-tocophérol à des doses comparables à celles trouvées dans les suppléments consommés par de nombreux adultes (1 000 mg/j, limite supérieure recommandée aux États-Unis), ces rongeurs perdent 20 % de leur masse osseuse après deux mois."

Qu'en est-il d'abord des "nombreux adultes" qui consommeraient 1000mg/j de vitamine E et sont donc au-dessus de la limite de sécurité évoquée ?

Nous sommes allés consulter un des sites des USA (ou les dosages de vitamines sont traditionnellement plus élevés qu'en Europe) les mieux achalandé en compléments de très nombreuses marques différentes. Il s'agit de iherb.com et voici sa page sur la vitamine E pour les dosages les plus élevés en alpha-tocopherol, qui sont de 1000 (mille) UI. On constate d'abord avec intérêt que la majorité des produits sont désormais des mixed tocopherol, même s'il reste quelques produits à base d' alpha-tocopherol seul. Ils contiennent donc au maximum 1000 UI d'alpha-tocopherol parfois associés à d'autres isomères de la vitamine E. Ces dosages d'alpha-tocopherol me semblent trop élevés, même en association, mais rappelons que j'ai sélectionné les dosages les plus élevés et que de très nombreux autres produits de iherb.com, d'usage beaucoup plus courant ont des teneurs sensiblement inférieures en alpha-tocopherol, le dosage le plus habituel étant de 400UI, là aussi souvent associé à d'autres isomères.

1000UI ce ne sont pas des milligrammes. 1 UI de vitamine E correspond à 0,67mg d'alpha-tocopherol, donc 1000UI correspondent à environ 670mg d'alpha-tocopherol. Par ailleurs, le Le NOAEL (No Observed Adverse Effect Level, niveau sans effet néfaste observé) de la vitamine E, déterminé par le CRN (U.S. Council for Responsible Nutrition) est de 800 mg (1200 UI) pour l'alpha-tocophérol. Un autre indicateur de sécurité, est le "tolerable upper limit of dosing" (limite supérieure d'apport) défini par le U.S. Institute of Medicine est de 1000 milligrammes par jour (équivalent à 1500 IU) pour l'alpha-tocopherol. Ce dosage est médical, le NOAEL est nutritionnel est concerne les compléments alimentaires qui s'en tiennent en général à un dosage de 1000UI.

La référence que fait le QDM et de nombreux autres titres de presse aux "nombreux consommateurs" qui prendraient des doses d'alpha-tocophérol susceptibles d'induire une ostéoporose est complètement bidon. Même en ajoutant les autres isomères de la vitamine E dans les produits qui en contiennent en sus de l'alpha-tocophérol (et qui a priori n'ont pas d'effet sur les ostéoclastes), on reste en dessous des 1000mg pour la quasi totalité des consommateurs utilisant des compléments de vitamine E, même parmi ceux qui utilisent les produits les plus fortement dosés.

On peut donc rassurer le lecteur et j'espère avoir convaincu tous mes lecteurs que quasiment aucun consommateur que ce soit aux USA ou dans d'autres pays ne consomme les si dangereux dosages qu'on nous dit susceptibles d'entrainer une ostéoporose fulgurante !

Mais nous sommes loin d'avoir exploré toutes les absurdités médiatiques et il y a en fait bien pire, ce qui nous amène à notre deuxième point, vérifier si la transposition entre l'étude animale et le dosage humain est pertinent. Je ne sais trop d'où sort cette équivalence de 1000 mg pour les humains par rapport à l'étude sur les souris et les rats, mais je ne la vois certainement pas sortir d'une transposition réaliste des dosages utilisés dans l'étude !!!

Lorsque j'ai épluché Internet pour préparer le présent billet pour les lecteurs de Gestion Santé, je suis tombé sur le seul article critique sur cette étude à ce jour (mais d'autres réactions vont probablement suivre), "Alpha-Tocopherol and Osteoporosis: The Devil in the Detail". L'auteur a effectivement déniché le diable dans les détails et il explique que (traduction des extraits par Gestion Santé) :

"Dans le résumé, les chercheurs déclarent que “des souris de variété sauvage ou des rats nourris avec une alimentation supplémentée en alpha-tocopherol, qui contient une quantité d'alpha-tocopherol comparable aux compléments que consomment de nombreuses personnes ont perdu de la masse osseuse.” TalkingNutritionDSM ne commente pas d'habitude les études animales ; toutefois, compte tenu du niveau d'attention médiatique qu'à reçu cette étude, nous nous sommes sentis obligés de répondre. (...) Dans la section de l'article de Fujita et coll. expliquant la métode utilisée dans les essais sur animaux, on s'aperçoit que les souris sauvages et les rats ont été nourris avec une alimentation complémentée avec 600 mg [d'alpha-tocophérol] par kilo de masse corporelle. C'est une dose considérable. Elle équivant à 42,000 mg pour un homme de70 kg [Lire le pdf précité qui confirme ces données p. 12/14]. (...) Il est évident que la dose utilisée est bien plus importante que celle que l'on pourra jamais obtenir dans des compléments même à dosage élevé, et qu'elle excède le niveau maximum d'apport tolérable de la vitamine E d'une façon considérable. (...) Les détails de cette étude montrent que contrairement à ce qui est suggéré dans le résumé, la dose [apportée aux souris et aux rats et transposée à l'être humain ] est sans aucun rapport avec les dosages apportés par les compléments alimentaires."

Autrement dit la recherche de Fujita et coll. apporte une information qui pourrait éventuellement intéresser les centres anti-poison pour une victime d'empoissonnement chronique avec des doses massives de vitamine E sous forme d'alpha-tocopherol. Il est peu probable en l'état actuel qu'on puisse lui faire dire plus...

L'article que nous examinons a été publié en ligne le 4 mars 2012. Le 5 mars, Le Quotidien du Médecin titrait, "La vitamine E n’est pas bonne pour l’os", Radio-canada.ca : "L'effet de la vitamine E sur les os" sous-titré "La vitamine E diminue la masse des os en favorisant le développement des cellules à l'origine de la résorption osseuse dans le corps, ont démontré sur la souris des chercheurs japonais." La BBC, dans sa section News Health, "Vitamin E 'may be bad for bones'", le site helpingyoucare spécialisé pour les séniors (une population dangereusement menacée par les compléments) "Vitamin E Supplements May Weaken Bones, New Mouse Study Suggests". Le 7 mars, santéblog, qui se décrit comme le blog des professionnels de santé publiait "VITAMINE E: Attention, elle pourrait accélérer la perte osseuse – Nature Medicine". Le 9 mars Le Figaro titrait "La vitamine E n'est pas si bonne pour la santé des os", etc.

Comment une telle étude, parmi les centaines d'autres qui paraissent dans la même période sur la nutrition, se retrouve-t-elle sélectionnée, mise en avant et poussée vers les rubriques santé des grands médias, sans que les erreurs d'interpétations flagrantes des résultats qu'elle contient ne soient repérées à aucun moment par les spécialistes concernés ? Il est diffcile de ne pas penser à une manipulation délibérée et concertée organisée à certaines étapes du processus et à beaucoup de négligence et de préjugés à d'autres étapes, tant le phénomène se répète inlassablement avec d'innombrables autres études.

Tout cela est bien désolant. Gestion Santé est en tout cas particulièrment heureux et fier de pouvoir informer "à chaud" ses lecteurs sur cette nouvelle campagne d'intoxication médiatique. Tout cela mérite aussi une nomination bien méritée dans notre rubrique "Ces compléments alimentaires qui ne servent à rien - Les mises au point de Gestion Santé"

10/03/12 - Gestion Santé a testé pour vous la Lypo-Spheric Vitamin C et le Lypo-Spheric GSH

Nous avons évoqué récemment deux nouveaux produits, la Lypo-Spheric Vitamin C et le Lypo-Spheric GSH, qui se présentent comme révolutionnaires non sans quelques arguments qui ont retenu notre attention. Le fabriquant et plusieurs spécialistes renommés de la vitamine C ont en effet affirmé que le produit pouvait être aussi  efficace que la vitamine C injectable, voir même plus dans certains cas.

Rappelons qu'il s'agit d'une part de vitamine C (sous forme d'ascorbate de sodium) et d'autre part de GSH (glutathion) un antioxydant complémentaire de la vitamine C, tous 2 encapsulés par des techniques de nano-pharmacologie dans des capsules de phospholipides qui permettent la solution dans l'eau et donc le transport plasmatique de la vitamine C et du GSH, tout en "trompant" les mécanismes d'excrétion rénale qui normalement font baisser rapidement le taux de vitamine C plasmatique (lire nos explications détaillées).

Ne reculant devant aucun sacrifice financier pour informer nos lecteurs (et améliorer notre santé), nous avons commandé 2 boîtes de vitamine C (33$ environ la boîte pour 30 sachets, 1g de vitamine C sous forme d'ascorbate de sodium par sachet) et une boite de GSH (nettement plus coûteux, la molécule est plus complexe : 70$ pour 30 sachets de 450mg de GSH). Chaque sachet de ces produits contient 1g de phospholipide.

Notre stratégie était de conserver le produit au frigo comme produit d'urgence de notre "trousse à pharmacie" et de le tester si nous avions la "chance" de tomber malade d'ici à la fin de l'hiver. Le produit nous intéressait d'autant plus que nous faisons partie des personnes relativement intolérantes à la vitamine C : dès 3 gramme par jour nous sommes  à la limite de la diarrhée quelque soit par ailleurs notre état de santé.

Nous avons eu récemment des symptômes évoquant un début de laryngite avec fatigue et début de fièvre et avons testé le traitement en faisant des cures de 1 sachet de GSH + 4 sachets de vitamine C, trois fois par jour, à jeun avant les 3 repas (comme recommandé pour éviter la compétition avec le bol alimentaire, en particulier des corps gras).

Première constatation : Avec environ 12 g de vitamine C par jour en plus de nos 2 grammes habituels de vitamine C, nous n'avons eu aucun trouble digestif. Nous avons continué par ailleurs une alimentation quasi normale (à peine plus allégée) et pris nos compléments alimentaires habituels.

Effet thérapeutique : Disparition de la fièvre et de la plupart des symptômes au niveau des bronches et des cordes vocales. Par contre j'ai noté que le processus pathologique se poursuivait à bas niveau comme dans le déroulement de la maladie habituelle avec la plupart des symptômes en moins (avec le ressenti de la localisation du trouble se déplaçant au niveau gorge puis bronche). J'ai pu vaquer à mes activités habituelles en ajoutant seulement un peu de sommeil et avec une sensibilité au froid légèrement plus importante.  Attention d'ailleurs de ne pas faire d'excès pendant cette période, quasiment asymptomatique en apparence, mais où l'organisme est probablement fortement sollicité pour éliminer l'agent pathogène.

Le processus pathologique se poursuit à bas niveau parce que le traitement ne tue pas directement l'agent pathologique. Cela a une conséquence importante qui est qu'il m'a fallu poursuivre le traitement pendant 2 bonnes journées. Soit dans mon cas une boite de 30 sachets de vitamine C consommée plus quelques sachets de GSH. J'ai constaté un léger redémarrage de certains symptômes avant la reprise des sachets entre 2 pauses pendant le traitement d'attaque et aussi à l'arrêt du traitement avec de nouveau un léger encombrement au niveau de la gorge et des bronches. Disparition des ces derniers symptômes par reprise ponctuelle d'un GSH + 3 vitamines C. Deux autres prises ponctuelles dans les jours suivants pour les mêmes raisons.

Le mode d'action probable tel que je le comprend est le suivant : protection contre l'inflammation des tissus cibles de l'agression virale ou bactérienne, amélioration du rendement du système immunitaire, disparition de la fièvre (en rapport probable avec la disparition de l'inflammation), amélioration possible des régulations neuro-hormonales (si comme nous le supposons la vitamine C liposomale peut passer la barrière hémato-encéphalique).

En fait le traitement est si efficace que nous nous sommes même demandé si nous aurions été vraiment malade sans traitement... Voilà qui pose un étonnant mais sérieux problème pour l'évaluation de l'efficacité ! C'est seulement l'habitude d'avoir 2 ou 3 épisodes ORL par hiver avec un terrain un peu plus sensible ces dernières années qui m'a fait penser que c'était vraiment un début de laryngite au vu du démarrage des symptômes qui m'ont semblés familiers et au vu de la légère reprise à l'arrêt du traitement. Pour être plus affirmatif, il faudrait être complètement protégé des épisodes infectieux pendant plusieurs hivers et avoir des témoignages concordants ou pousser l'esprit de sacrifice jusqu'à interrompre le traitement prématurément.

Selon divers témoignages, le goût du produit est moyennement agréable. Personnellement cela ne m'a pas dérangé, mais si nécessaire mélanger le contenu des sachets avec un peu de fromage blanc à 0% matière grasse sucré avec du miel ou un autre produit. En phase haute du traitement on a des apports de plus de 15g de lipides par jour (1g de lipide par sachet pour la vitamine C et le GSH) en plus de l'alimentation. Alléger en conséquence les apports en corps gras et faire des repas légers et évidemment sans alcool.

Rappelons que nous avons utilisé le traitement dans des conditions idéales, avec de la vitamine C et du GSH pris simultanément (ils se recyclent mutuellement) et que nous prenons par ailleurs d'autres suppléments dont certains contribuent eux aussi à recycler la vitamine C. Nous prenons également de la vitamine D, ce qui agit sur le système immunitaire. Peut-être que les personnes qui peuvent prendre sans difficulté de la vitamine C à dose élevée trouveront que l'amélioration n'est pas spectaculaire par rapport à leur protocole habituel. Il est de toute façon conseillé de prendre la vitamine C sous sa forme normale à des dosages adaptées aux réactions individuelles pendant le traitement.

En conclusion, je dirai que ce qui m'a le plus frappé à l'occasion de ce test personnel c'est l'effet antiinflammatoire et protecteur au niveau des des tissus attaqués. Le produit m'a aussi semblé avoir un effet positif sur la peau, qui serait à mettre en rapport avec sa richesse en phospholipides.

Avertissement important au lecteur : Ce test personnel est relaté de façon aussi objective que possible mais l'efficacité évoquée peut être surestimée du fait de divers biais possibles : effet placebo, surestimation de la gravité de la pathologie traitée, prise simultanée de compléments alimentaires améliorant l'efficacité, etc. Il est à noter que les produits décrits sont relativement coûteux (notamment le GSH) et le but de cette évaluation n'est pas de vous inciter à des dépenses que vous jugeriez inutiles si l'effet décrit ne se reproduisait pas de façon satisfaisante dans votre cas personnel. Il est précisé que ni l'évaluateur, ni le site Gestion Santé n'ont de conflit d'intérêt avec le fabricant ou des distributeurs des produits LivOn Laboratories. L'évaluation présentée aboutit à la prise de doses de vitamine C nettement supérieures aux doses habituellement recommandées par les autorités de santé. Il ne doit pas vous dissuader d'effectuer une consultation médicale dans les délais habituels si votre état de santé le justifie. Lire aussi en complément l'avertissement en bas de page.

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Créé le 10/03/12. Dernière modification le 11/03/12.