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Faute de temps pour écrire des pages longues, structurées et relativement exhaustives sur tel ou tel sujet, je laissais souvent passer sans les commenter ou les citer une multitude d'excellents articles sur Internet ou dans des revues, ou sans parler de livres que j'ai lu et sur lesquels je souhaiterais attirer l'attention ou faire quelques commentaires utiles pour le lecteur de ce site. D'où cette nouvelle rubrique "Journal de bord" que j'ai lancé à la fin novembre 2005. La santé sera comme d'habitude le principal sujet traité ici, mais pas le seul, mes intérêts dépassant souvent ce domaine. Comme pour les autres dossiers traités ailleurs sur le site j'espère pouvoir apporter des informations intéressantes et souvent difficilement accessibles au non spécialiste et tout cela sur un ton plaisant si possible ! Bonne lecture...

Journal du mois en cours

Journal de bord de Jacques Valentin Archives : - 12/16 - 04/16- 07/14 - 05/14 - 04/14 - 01/14 - 12/13 - 11/13 - 10/13 - 09/13 - 08/13 - 07/13 - 05/13 - 12/12 au 0313 - 08/12 - 06/12 - 04/12 - 03/12 - 02/12 - 01/12 - 11/11 - 10/11 - 09/11 - 08 et 06/11 - 02/11 - 12/10 - 10/10 - 09/10 - 05/10 - 03 et 04/10 - 02/10 - 01/10 - 12/09 - 11/09 - 04/09 - 01/09 - 10/08 - 08/08 - 04/08 - 11/07 - 09/07 - 05 et 06/07 - 04/07 - 03/07 - 02/07 - 01/07 - 12/06 - 11/06 - 10/06 - 09/06 - 08/06 -07/06 - 06/06 - 05/06 - 04/06 - 03/06 -02/06 - 01/06 - 12/05 - 11/05 -

Mars 2007 : - 22/03 - Les 7 péchés capitaux de l'audition publique sur le BCG - 14/03 - Doses utiles de vitamine B12 par voie orale chez la personne âgée : probablement 200 fois les AJR ! - 07/03 - Etudes bidons et supermédiatisées sur le danger des vitamines - 06/03 - Notes de lecture du Life Extension Magazine (suite) - Du nouveau pour inhiber l'enzyme 5-LOX (5-lipoxygenase) promotrice de l'inflammation et du cancer avec un extrait de Boswellia Serrata -

22 Mars 2007 : Les 7 péchés capitaux de l'audition publique sur le BCG

Nous retrouvons à nouveau notre ami Bernard Guennebaud (lire ses contributions sur le BCG et la tuberculose) dont la dernière visite sur Gestion Santé le 14 février 2007 était consacrée à un billet d'humeur, sur "La Vaccination et la lutte contre les sectes" où il expliquait comment toute la population se retrouvait devoir subir les contraintes d'une loi inique qui prétend nous protéger d'une menace largement imaginaire : les sectes. La paranoïa et la mauvaise foi ne sont pas bonnes conseillères lorsque l'on est chargé d'écrire les lois !

En ce qui concerne l'expertise sur le BCG Bernard Guennebaud s'inquiète depuis quelques temps de la façon récurente dont les experts et les pouvoirs publics invoquent, avec d'énormes contresens l'expérience de l'abandon de la vaccination contre la tuberculose en Suède en 1975 (et de ses soi-disant conséquences néfastes), pour retarder l'abrogation de l'obligation vaccinale du BCG en France. Il a préparé deux articles sur la question, l'un qui s'intéresse à la question d'un point de vue statistique, l'autre qui fait un tour d'horizon des véritables enseignements de l'expérience suédoise. Nous avons révisé ensemble ce 2e texte pour qu'il soit le plus lisible possible, compte tenu de la technicité parfois importante des questions portant sur la vaccination. Le texte reste sous la seule signature de Bernard Guennebaud mon rôle s'étant limité à celui du lecteur intéressé et curieux aidant l'auteur à clarifier au maximum son propos.

J'assure l'essentiel du rédactionnel de Gestion Santé et les rares articles qui ne sont pas de moi sont pour la plupart des traductions de l'anglais sur des sujets qu'il me paraissait indispensable de porter à la connaissance du lecteur français et que j'ai effectué seul ou en équipe (en général sur la politique internationale concernant les suppléments alimentaires). C'est donc un vrai plaisir et un honneur que de pouvoir collaborer et heberger les articles d'un expert indépendant comme Bernard Guennebaud qui dans le domaine de la vaccination contribue à desserrer l'emprise de décisions prises ailleurs en notre nom et sur lesquelles nous ne sommes jamais consultés.

L'ensemble des vaccinations posent le problème d'un rapport - bénéfice risque spécifique qui doit être soigneusement évalué avant de les conseiller, voire de les imposer à la population s'agissant des vaccinations obligatoires comme le BCG. Mais chaque vaccination a ses spécificités, ses complexités, son rapport bénéfice - risque spécifique en fonction des segments de population vaccinés. A cela se mêle pour interpréter l'efficacité et les risques des questions sociales, historiques, médicales, biologiques, statistiques... Les experts jouent à fond de ces complexités pour dénigrer les critiques des opposants éventuels à la vaccination et même tout simplement pour éviter d'avoir à discuter avec quiconque (et surtout pas avec la société civile) de façon ouverte et adulte sur le rapport bénéfice - risque de chaque vaccination. Tout se joue pour chaque vaccination dans le cadre d'une coterie réduite de spécialistes, de décideurs et de fabricants où les rôles sont mals distingués, où les personnes se connaissent trop bien, ce qui encourage toutes les compromissions et réduit les prises de risques au profit d'un consensus de circonstance où les données scientifiques sont souvent traitées de façon sélectives et biaisées. Et la société civile, parfois représentée dans ces cénacles par de pseudo interlocuteurs "oui-oui", est ensuite sensée accepter sans réagir ces compromissions une foi celles-ci emballées et habillées dans une communication institutionnelle de circonstance.

Dans ce contexte Bernard Guennebaud, a fait le choix (tout en s'intéressant à l'ensemble des vaccinations) de se concentrer sur la tuberculose et le BCG pour pouvoir maîtriser à fond l'ensemble du sujet. Il fait partie des trop rares experts indépendants capable de maîtriser le langage des spécialistes et d'argumenter avec eux de façon crédible. C'est pourquoi nous l'accueillons toujours avec plaisir d'autant qu'il nous donne la possibilité, depuis que nous accueillons ses articles, de réagir en temps réel sur d'importants sujets de société dans le domaine de la santé publique, ce qui est un des objectifs de Gestion Santé.

Voici donc l'article "Les 7 péchés capitaux de l'audition publique sur le BCG" :

Faut-il encore revenir sur le BCG ? Cet article en fait va moins parler du BCG que de la prestation aussi navrante qu'inquiétante voire scandaleuse faite par nos experts et professeurs de santé publique au cours de cette audition publique sur le BCG des 13-14 novembre 2006 et qui fut prolongée par le rapport rendu publique le 21 décembre. Car les procédés utilisés ne s'appliquent pas qu'au seul BCG mais à l'ensemble de la santé publique qui connaît de très grosses difficultés. Avec de telles méthodes faut-il s'en étonner ?
Cette affaire du BCG est donc un remarquable révélateur. De plus rien n'est encore joué pour cette vaccination toujours obligatoire alors que de très nombreux parents attendent avec impatience la suppression de son obligation pour pouvoir mettre leurs enfants en crèche et garderies car ils ne veulent à aucun prix faire subir ce vaccin à leurs enfants. Il est donc très important de continuer à s'informer sur les événements et leur signification.
Quatre des sept péchés présentés ici concernent la façon dont ont été traités le problème du BCG et de la tuberculose chez les enfants suédois au cours de l'audition. Pourquoi ? Après avoir eu une couverture vaccinale supérieure à 95% chez les enfants à l'âge de 2 ans, la Suède a interrompu cette vaccination généralisée en avril 1975 et ne l'a jamais reprise. La France s'apprête à faire de même. C'est la première raison pour laquelle l'expérience suédoise prend autant d'importance pour l'expertise française qui se déchaîne sur cette expérience alors qu'elle a été réalisée dans un contexte très différent de celui d'aujourd'hui. L'autre raison est qu'un expert, Romanus, a fait de très nombreuses publications sur cette expérience et qu'il est plus aisé de parler de ce qui a été publié que de ce qui ne l'a pas été. Beaucoup d'autres pays ont en effet abandonné le BCG généralisé mais sans que cela donne lieu à autant de publications.

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14 Mars 2007 : Doses utiles de vitamine B12 par voie orale chez la personne âgée : probablement 200 fois les AJR !

Nous venons de lire ou de relire un article intéressant qui nous avait échappé sur la vitamine B12 "Vitamin B12—How Much Is Enough?" paru dans le Life Enhancement Magazine de novembre 2006. A part un récapitulatif intéressant sur la vitamine B12 dans l'alimentation et ses fonctions dans l'organisme et ses usages thérapeutiques possibles, l'article rapporte une étude danoise très intéressante "Oral Cyanocobalamin Supplementation in Older People With Vitamin B12 Deficiency" destinée à déterminer les dosages de vitamine B12 orale nécessaire pour compenser les carences modérées en vitamine B12 chez la personne âgée.

Cela m'a permis de compléter et de mettre à jour les informations qui figuraient dans ma page sur "Mais que mettent-ils dans mon multivitamines B ?" Dans cette page je rappelais que la vitamine B12 était au moins aussi efficace que les injections pour normaliser les carences en vitamine B12, ce que cette étude confirme puisque le contexte de l'étude est précisément que (ma traduction) "La supplémentation avec des doses élevées de cobalamine par voie orale est aussi efficace que la cobalamine administrée par injection intramusculaire pour corriger les marqueurs plasmatiques de la déficience en vitamine B12, mais les effets de doses orales plus faibles sur de tels marqueurs sont incertains."

Par ailleurs dans la dernière version de ma page je m'inquiétais des niveaux relativement bas de vitamine B12 préconisés chez la personne âgée pour contrer les carences qui sont très fréquentes dans cette population. C'était précisément l'enjeu de cette étude que de se centrer sur une population ayant une carence modérée pour savoir si une complémentation à des taux faibles était suffisante. Et bien non ! et de loin. La dose utile de vitamine B12 est de l'ordre de 500mcg soit 200 fois les apports journaliers recommandés de vitamine B12 dans l'alimentation... Rappelons que la population cible traitée avait une moyenne d'âge de 80 ans, était en bonne santé et avait une carence modérée en B12.

Encore une étude qui confirme l'intérêt de doses supranutritionnelles sur de larges segments de la population pour normaliser certains indicateurs de déficience. On dispose désormais de nombreux indicateurs enzymatiques ou des métabolites dont les valeurs idéales sont bien normées. Mais trop peu d'études sont menées sur leur optimisation par la complémentation en vitamine et minéraux. Sur l'enjeu de telles études on pourra lire toujours sur la même page de Gestion Santé, la section "De la carence à l'optimum".

7 Mars 2007 : Etudes bidons et supermédiatisées sur le danger des vitamines

Qui n'est pas tombé ces jours derniers sur la "nouvelle super étude définitive" sur les vitamines selon laquelle elles pourraient augmenter la mortalité (étude de Goran Bjelakovic dans JAMA du 28/02/07) ? Ainsi le très typique titrage du Nouvel Obs en ligne "Les vitamines en gélules mauvaises pour la santé?" (article partiellement repris ici) Avec un sous-titre qui était un petit bijou : "Prendre des antioxydants sous forme de compléments alimentaires n’allonge pas l’espérance de vie et peut même dans certains cas augmenter le risque de mortalité, selon une étude publiée aujourd’hui. Si de précédents travaux avaient jeté le doute sur l’efficacité de ces produits très en vogue en Amérique du Nord et en Europe, cette nouvelle analyse va plus loin en pointant un risque de mortalité accrue associée à la consommation de certains antioxydants."

Il faut lire le détail du texte pour savoir qu'il ne s'agit pas d'une étude proprement dite mais d'une méta-analyse qui en réalité regroupe diverses études pour en consolider les résultats. Dans ce cas il s'agit de générer de nouvelles hypothèses de travail et non de les démontrer, surtout lorsque l'on sait que les études que l'on consolide ne portaient pas le plus souvent sur l'étude de la mortalité mais sur d'autres paramètres. Ajoutons à cela que les méta-analyses excluent souvent certaines études au profit d'autres ce qui aboutit à obtenir artificiellement certains résultats et que cela peut donner lieu à des manipulations particulièrement aisées. Il convient en tout cas d'être très vigilant sur ce point, ce que se gardent bien de faire les journalistes qui se précipitent en général sur les résultats sans s'entourer d'avis pertinents. Sachant que les médias ont pour la plupart un a priori antisuppléments nutritionnels très affiché cela donne les articles comme celui que l'on peut lire dans le Nouvel Obs en ligne.

Nous avions fait le point dans un billet du 29 mars 2006 sur les dernières affaires emblématiques dans ce domaine avec nos commentaires sur la méta-analyse de Dr. Edgar R. Miller sur la vitamine E (que nous avons également analysée ici), la méta-analyse du même tonneau du Lancet en 2004 (Lire la réfutation de Thierry Souccar), et la méta-analyse de Hoover sensée démontrer l'inefficacité des omega 3 que nous critiquions plus spécifiquement dans notre billet du 29/03/2006. A chaque fois des études douteuses complaisamment publiées par des revues souvent prestigieuses puis faisant l'objet d'un impressionnante promotion auprès des journalistes scientifiques des journaux grands publics, lesquels, par ailleurs, ne publient quasiment jamais un mot sur les passionnantes et très nombreuses études sur les suppléments nutritionnels ou la nutrition et leur utilisation thérapeutique. On attend toujours le livre d'investigation qui pénétrant dans les coulisses de ces organes de presse nous expliquera les motifs cachés de ces effarentes distorsions de la réalité.

J'attendais de trouver un bon article commentant cette toute récente étude. C'est fait et en plus en langue française avec LaNutrition.fr où Thierry Souccar et son équipe montrent les extraordinaires faiblesses et les partis pris de cette méta-analyse. Cet article n'est plus en accès libre, mais un résumé est disponible.

En plus des informations de LaNutrition.fr on pourra aussi se reporter à l'article en anglais de nos amis de l'ANH qui apportent d'intéressantes informations complémentaires sur le sujet (lire aussi ici).

Par la suite les chercheurs s'étaient partiellement rétractés de leurs conclusions tant leurs conclusions avaient faits scandale (lire "Les antioxydants augmentent-ils la mortalité ? La polémique continue" sur LaNutrition). Une équipe allemande a refait une analyse plus récente des mêmes données encore plus favorable à la complémentation (et plus accablante pour JAMA et l'équipe de Bjelakovic, lire "Les suppléments d’antioxydants n’augmentent pas la mortalité et seraient même bénéfiques", toujours sur LaNutrition).

Evidemment 99% de la population en reste au grands titres de départ, soit disant "accablant" pour la prise de vitamine, qui continuent à servir de référence au journaliste "spécialisés" des médias, comme ci de rien n'était. Tout cela donne une idée de la réalité masquée par les titres d'une presse qui tente de nous manipuler sans le moindre scrupule. C'est ce que les spécialistes de la manipulation des foules dans les démocraties appellent "l'ingénierie du consentement" selon la formule d'Edward Bernays le neveu de Freud expatrié aux USA pour vendre, depuis les officines du complexe militaro-industriel naissant, la 1ère guerre aux américains jugés trop pacifistes. Bernays a bricolé ensuite dans les années 20 aux USA le premier cocktail de freudisme et d'autres approches issues des sciences humaines qui sert de base pour la manipulation des populations dans les sociétés dites démocratiques. Cette approche s'est diffusée ensuite en Europe après la 2e guerre mondiale à la suite de la reconstruction de l'après guerre qui s'est faite sous étroit contrôle idéologique américain.

Ce système de contrôle idéologique des populations s'est mis en place au début du XXeS aux USA. Nosu évoquions la question dans un billet du 20/12/06 "La FDA célèbre un siècle de falsification" à propos des premières lois sur l'alimentation qui devaient donner naissance à la Food and Drug Administration (FDA).

[billet actualisé et mis à jour en mars 2011]

6 Mars 2007 : Notes de lecture du Life Extension Magazine (suite) - Du nouveau pour inhiber l'enzyme 5-LOX (5-lipoxygenase) promotrice de l'inflammation et du cancer avec un extrait de Boswellia Serrata

Le Life Extension Magazine est une publication de la Life Extension Foundation (LEF est un des premiers sites référencé par Gestion Santé).

Nous poursuivons nos notes de lectures avec un intéressant article de LEF mag de février 2007 sur les moyens d'inhiber le cancer de la prostate en inhibant plus particulièrement l'enzyme 5-LOX "Eating Your Way to Prostate Cancer" de William Faloon. Gestion Santé a déjà traité la question il y a un peu plus d'un an dans notre billet du 7/02/06 "Lipides efficaces contre l'inflammation et les troubles ostéoarthritique : omega 3 (EPA/DHA), Celadrin et lyprinol".

L'article de LEF est lui surtout centré sur la promotion du cancer de la prostate par les mêmes mécanismes inflammatoires que nous expliquions dans notre billet et il présente différents produits utiles déjà connus comme protecteurs contre le risque de cancer de la prostate et/ ou vis à vis de l'inflammation et surtout, ce qui nous intéressera ici, l'action d'un nouveau composé 5-Loxin® extrait d'une plante déjà bien connue pour son action antiinflammatoire, le Boswellia Serrata.

Les avancées intéressantes sont que (mes traductions) "Des scientifiques ont découverts que le constituant spécifique dans le boswellia responsable de la suppression de 5-LOX is AKBA (3-O-acetyl-11-keto-B-boswellic acid). le dérivé de la Boswellia qu'est l'AKBA se lie directement à 5-LOX et inhibe son activité. Les autres acides boswelliques n'ihibent que partiellement et incomplètement 5-LOX."

Précisons que les extraits concentrés de boswellia sont couramment standardisés (concentrés) à 40% d'acides boswelliques avec les produits les plus pointus atteignant même les 70%. Selon le site www.nutraingredients-usa.com spécialisé dans la présentation des nouveautés des fabricants de suppléments : "Le 5-LOXIN qui est en attente de brevet, procure une concentration plus élevé d'AKBA que les autres extraits de Boswellia serrata, qui en contaignent classiquement seulement 2% - 3%. [G.S. : contre 30% pour 5-LOXIN - L'article de LEF donne une fourchette de 2 à 5% pour les extraits habituels de B.S.]".

Selon LEF "Une étude chez le rat a été conduite pour évaluer l'efficacité de 5-LOXIN® comparé au médicament anti-inflammatoire populaire qu'est l'ibuprofène. 5-LOXIN® a réduit l'inflammation de 27%, comparé à 35% pour l'ibuprofène. Une autre étude chez le rat a comparé 5-LOXIN® au médicament stéroïde anti-inflammaire prednisone. 5-LOXIN® a réduit l'inflammation de 55%, ce qui était similaire à l'efficacité du prednisone utilisé dans cette étude. La signification de ces découvertes est que le prednisone et l'ibuprofène peuvent être toxiques quand ils sont utilisés de façon chronique, alors que le produit naturel 5-LOXIN® est exempt d'effets secondaires."

L'article évoque ensuite une étude en cours sur l'effet combiné de 5-LOXIN et de l'ibuprofène. En effet comme nous l'expliquions dans notre billet du 7/02/06, pour concevoir un produit idéal "Il faudrait donc pouvoir trouver un produit anti-inflammatoire qui freine l'action de COX-2 et de LOX, laisse fonctionner COX-1 et ait très peu d'effets secondaires néfastes". De ce point de vue une faiblesse du 5-LOXIN est que contrairement à l'ibuprofène il semble faiblement actif sur les COX-2 d'où probablement l'idée de tester les deux produits en synergie (pour des inhibiteurs naturels de COX-2 lire cet article).

En conclusion et pour compléter les informations de LEF qui n'évoque pas cet aspect de la question j'ajouterai que 5-LOXIN a un profil d'action un peu moins spécifique et idéal que les produits lipidiques Celadrin et surtout le Lyprinol qui est le produit le mieux documenté des deux, que nous présentions dans notre billet du 7/02/06. Il semble toutefois intéressant d'intégrer 5-LOXIN à un dosage raisonnable dans une stratégie globale de prévention de l'inflammation d'autant que les 100 caps coûtent autour de 13$, prix tout à fait raisonnable pour une prise par jour. Rappelons que le Lyprinol coûte environ 26$ les 60 softgels pour un dosage de croisière de 2 softgels par jour et que le Celadrin coûte environ 17$ les 90 Softgels pour un dosage conseillé de 3 softgels par jour (comme d'habitude nous donnons les prix US).

Bien évidemment l'effet de ces produits, aussi intéressant soit-il, aura un intérêt très limité si vous n'équilibrez pas en amont vos apports en omega 3 par rapport aux omega 6 en augmentant significativement la part des omega 3 (huile de colza pour les salades, poissons gras dans l'alimentation et/ ou en compléments). Sans parler des autres habitudes saines en matière d'alimentation nécessaires pour optimiser l'effet des suppléments alimentaires en général.

Ce billet étant par endroit plus pointu et plus spéculatif que d'autres, j'en profite pour rappeler qu'il ne faut pas prendre mes hypothèses de travail pour argent comptant et qu'il n'est pas inutile de relire de temps à autre l'avertissement que je fais toujours figurer en bas de page et notamment que "Tous les articles présentés ici ont pour but de vous inciter à une réflexion ouverte et critique. Je ne suis pas professionnel de santé. Les articles présentant des médicaments, des compléments alimentaires, des aliments, des techniques de bien être et de santé n'ont pas pour but de vous inciter à les utiliser ou à les consommer, ni de se substituer à un avis médical autorisé!"

Mon but et d'ouvrir des perspectives de réflexion sur l'utilisation raisonnée des suppléments en m'appuyant sur la littérature scientifique disponible pas de vous en faire avaler anarchiquement et le plus possible !

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Ce site est administré par Jacques Valentin. Tous les articles présentés ici ont pour but de vous inciter à une réflexion ouverte et critique. Je ne suis pas professionnel de santé. Les articles présentant des médicaments, des compléments alimentaires, des aliments, des techniques de bien être et de santé n'ont pas pour but de vous inciter à les utiliser ou à les consommer, ni de se substituer à un avis médical autorisé! Les informations disponibles sur le site peuvent comporter des erreurs, des lacunes ou des omissions et ne visent pas à l'exhaustivité; merci d'en tenir compte lors de votre lecture. D'une façon générale, je ne peux que vous inciter à vous documenter, à prendre plusieurs avis et à faire preuve de retenue et de bon sens que ce soit en matière de médecine traditionnelle ou alternative et plus largement pour tout ce qui concerne la gestion de votre santé.

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Créé le 06/03/07. Dernière modification le 26/03/07.