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Journal de bord de Janvier 2014
La rubrique "Journal de bord" est le point d'entrée sous forme de billets de longueurs variées du site Gestion Santé depuis fin 2005. Les billets sont éventuellement repris, regroupés et actualisés sous forme d'article spécifique accessible depuis la page d'accueil lorsque le sujet le justifie. Comme pour les autres dossiers traités ailleurs sur le site j'espère pouvoir apporter des informations intéressantes et souvent difficilement accessibles au non spécialiste et tout cela d'une façon accessible et plaisante si possible ! Bonne lecture...
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Janvier 2014 : - 02/01/14 - La Connexion à la terre (Earthing) ou Grounding pour favoriser la santé -
02/01/14 - La Connexion à la terre (Earthing) ou Grounding pour favoriser la santé
Le drame des chaussures modernes
La connexion à la terre, une approche classique et déjà ancienne
L’électricité biologique
La théorie actuelle de la connexion à la terre (Earthing ) ou Grounding apporte cependant des éléments tout à fait innovants
Les nouveaux défenseurs de la connexion à la terre
Une vulgarisation excessive malgré des passages intéressants
La qualité souvent exécrable des prises de terre dans le domaine de l’habitat
Pour des installations électriques de qualité
Les produits dérivés du Earthing
Les chaussures et le Earthing
Conclusion
Le drame des chaussures modernes
Dans un article précédent nous avons présenté les bénéfices pour la santé de la course à pied et le retour à une course plus proche de celle de nos ancêtres avec le renouveau de la course à pied nu ou avec des chaussures minimalistes.
Les chaussures minimalistes modernes destinées à la course, même les plus proches des sandales archaïques, sont toutefois en matériaux synthétiques beaucoup plus durables que le cuir. Mais elles présentent le gros inconvénient d'être isolantes par rapport à la charge électrique du corps humain, laquelle ne peut donc circuler en connexion avec le sol avec ce type de chaussures. C’est un problème que posent toutes les chaussures modernes de sport ou de ville qui ont de plus en plus recours à des semelles plastiques. Les chaussettes synthétiques rajoutant souvent une couche isolante.
Or la connexion à la terre est un problème de santé crucial pour l'homme contemporain, une question que les américains remettent au goût du jour ces dernières années avec leur talent publicitaire et leur inventivité technique, sous le nom de Earthing ou Grounding, tout en proposant les produits dérivés les plus divers, comme nous le verrons dans la suite de cet article.
La connexion à la terre, une approche classique et déjà ancienne
Cela m'a remis en tête le travail remontant à plusieurs décennies sur l'importance de la connexion à la terre fait par le Dr Janet, dont je n'avais pas mesuré toute l'importance à l'époque m’étant surtout centré sur son travail sur l’ionocinèse.
Je m'intéresse en effet depuis de nombreuses années à l'ionocinèse du Dr Jacques Janet et il se trouve que ce gastro-entérologue bordelais, aujourd’hui à la retraite, conseille depuis des décennies, pour lutter contre les pathologies dégénératives modernes, outre ses appareils d'ionocinèse, des appareils plus simples, type Bionega III, à brancher sur une prise de terre (il faut qu'elle soit vraiment fonctionnelle) pour décharger les charges positives du corps. C’est un effet que l'on obtient évidemment tout naturellement en étant pieds nus en extérieur sur de la terre, du sable ou de l'herbe humide et en étant les pieds dans l'eau, dans la nature, l’eau de mer étant le conducteur idéal.
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C’est une expérience qui devient de plus en plus rare, du fait de chaussures inadaptées et aussi parce que nous vivons dans des habitats artificiels, des sols aménagés par l’homme et souvent non conducteurs. Enfin, nous sommes surexposés depuis les années 1950 à des rayonnements multiples et dangereux : courant électrique alternatif à 50htz, appareils ménagers électriques, fours à micro-ondes, écrans TV, écrans et unité central d’ordinateurs, téléphonie sans fil DECT, téléphonie mobile, Wifi, etc..
Exposés en permanence à ces rayonnements dangereux nous marchons sur les surfaces isolantes des sols de nos maisons ou bureau et à l’extérieur quittons rarement nos chaussures en plastique et nos chaussettes synthétiques qui font obstacle à la connexion à la terre et aggravent terriblement l’effet de ces expositions.
Janet expliquait combien il était important de se décharger régulièrement de ses charges électriques positives excessives qui ont tendance à s’accumuler, en se connectant à la terre. Ces charges positives sont en pratique un déficit en électrons négatifs que la terre possède en abondance.
Quelques précisions préliminaires s’imposent sur cette circulation électrique. Certaines formulations retenues par le Dr Janet peuvent en effet donner à croire que la circulation des courants biologiques est de nature ionique.
Il existe plusieurs formes de circulations électriques. Celle qui circule dans les câbles électriques métalliques, celle, ionique, qui sont portées par les ions positifs et négatifs dans une solution où l’on fait circuler un courant continu et pour ce qui nous intéresse, comme pour l’informatique, les semi-conducteurs. L’électricité qui circule dans les systèmes biologiques n'est pas ionique et correspond à celle des semi-conducteurs qui permettent la circulation de courants continus de faible intensité. Le corps humain est en pratique du point de vue électrique un assemblage de circuits électroniques à base de semi-conducteurs. Les structures osseuses génèrent en sus de leur côté de la piézoélectricité, laquelle a un rôle clé dans le remodelage osseux, ce que Robert Becker a été le premier à élucider en montrant que ce signal électrique donnait des éléments de contexte spatiaux aux cellules osseuses (lire aussi cette recherche française qui fait malheureusement l’impasse sur le travail de Becker).
Robert Becker (1923-2008), chirurgien orthopédiste et chercheur, est un des meilleurs spécialistes américains de l’électrobiologie et de la régénération des tissus et organes, qui a publié dans les meilleures revues. Son livre The Body Electric: Electromagnetism And The Foundation Of Life est le meilleur ouvrage que je connaisse sur la capacité de régénération dans le monde animal et chez l'homme et sur les courants électriques biologiques et leur utilisation en thérapeutique.
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Il fait
remonter la compréhension de la spécificité de ces courants
semi-conducteurs à Albert Szent-Györgyi
(prix Nobel 1937, notamment pour sa découverte de la vitamine C).
Celui-ci avait compris dès 1941 la nature du phénomène. Les courants
électriques biologiques et les bénéfices de l’électricité en
thérapeutique sont connus de très longue date en biologie, mais on
comprenait mal la spécificité de l’électricité biologique jusqu’à ce
que le sujet soit clarifié théoriquement par Szent-Györgyi qui a fait
la relation avec les semi-conducteurs. Robert Becker a démontré dans de
nombreuses expériences la pertinence de cette approche.
Szent-Györgyi a créé un institut aux USA dans les années 1950 dont une partie des recherches ont été consacrées à la bioélectronique et où ont été formés un certain nombre de chercheurs américains qui travaillent encore aujourd’hui dans ce domaine, comme James L Oschman (lire 1 er chapitre de ENERGY MEDICINE East and West). Szent-Györgyi a fait l'objet de campagnes de dénigrements assez similaires à celles qui ont frappé un autre prix Nobel doté d'une forte indépendance d'esprit, Linus Pauling, lorsque celui-ci a tenté de défendre l'utilisation de doses massives de vitamine C en thérapeutique et a proposé de créer une médecine orthomoléculaire. De la même façon l'intérêt de Szent-Györgyi pour la bioélectronique a été totalement occulté.
Cette circulation de type semi-conduction n’exclue pas la circulation ionique qu’évoque souvent le Dr Janet avec sa migration des ions, atomes ou molécules plus ou moins complexes porteurs d’une charge électrique. Celle-ci existe aussi, mais ce sont les courants semi-conducteurs qui portent les migrations très lentes des ions. Ce ne sont donc pas les déplacements des ions qui sont porteurs du courant, ce sont à l’inverse les courants semi-conducteurs qui permettent le déplacement des ions ! Ce phénomène peut être amplifié par l’électrothérapie par courants continus, qui va accélérer la migration des ions en intensifiant les courants biologiques, mais cette migration reste toutefois relativement lente, ce qui nécessite une durée suffisante des séances si on veut introduite une molécule chargée électriquement par électrophorèse et la déplacer sur quelques centimètres à l’intérieur du corps.
Robert Becker a prouvé par différentes mesures dans son livre The Body Electric: Electromagnetism And The Foundation Of Life que les parties les plus électronégatives du corps humain sont les pieds et les mains (l’extrémité des pattes pour les quadrupèdes) qui sont donc pour cette raison les plus propices à se connecter à la terre. Cela tient à leurs riches innervations, le courant utilisant, entre autres, selon Becker les gaines des circuits nerveux pour circuler, d’une façon distincte de l’influx nerveux que transporte l’intérieur du nerf.
La théorie actuelle de la connexion à la terre (Earthing ) ou Grounding apporte cependant des éléments tout à fait innovants
Récemment un livre américain de 2011, traduit en français, "Connectez-vous à la terre" de Clinton Ober, Stephen T. Sinatra, Martin Zucker, Ed. Vaga, 2013, a défendu de façon argumentée et avec plusieurs éléments nouveaux les bienfaits pour la santé de cette mise à la terre.
Les nouveaux apports originaux des recherches menées dans ce domaine, par rapport à ce que l’on savait déjà, portent à mon avis sur trois points principaux :
Le premier point est que le Grounding est un besoin biologique constant qui participe aux fonctions biologiques régulatrices du corps de façon essentielle. Dans l’idéal et pour une optimum santé, cette connexion électronique devrait être quasi constante. On va donc bien au-delà de l’utilité d’évacuer ponctuellement un excès de charges positives.
Le deuxième point qui précise le précédent est qu’outre le besoin constant de circulation électronique, la connexion à la terre crée un calage neutre, un point de référence pour l’interconnexion des circuits bioélectroniques humains qui autrement ont tendance à se dérégler. Cela permet probablement à l’identité biologique du corps de s’exprimer de façon cohérente et évite les dérèglements physiologiques et ceux du système immunitaire. Par ailleurs la connexion à la terre informe probablement le corps, via des pulsations électromagnétiques. Par exemple il semble qu’en cas de changement de fuseau horaire la connexion à la terre recale efficacement et rapidement le rythme veille – sommeil.
Le troisième point est que la connexion à la terre neutralise la plus grande partie du flot de rayonnement toxique dont nous sommes bombardés en permanence. Par la connexion à la terre nous faisons avec elle l’équivalent d’une masse unique. Le rayonnement électromagnétique est d’autant plus puissant qu’il agit sur un élément isolé dans lequel il induit un courant électrique. Si vous êtes connecté à la terre, cela dilue énormément l’incidence des courants reçus et donc la nocivité de l’exposition (souvent d’un facteur 100). En outre, le simple fait d’être debout dehors sans connexion à la terre crée une différence de voltage de 350 volts pour une taille de 1m75… ou de zéro volt si vous êtes pied nu sur une surface conductrice (ouvrage précité p. 110 et 315). Ce phénomène est indépendant de l’électro-pollution et tient au fait que le potentiel électrique augmente avec l’altitude, de 200V par mètre.
Ajoutons que la connexion à la terre annule instantanément la différence de voltage du corps qui s’ajuste aussitôt et en totalité à celui de la terre. Par contre la recharge organique en électrons est lente et prend en général de 30 à 45mn. Il faut en effet que tous les systèmes biologiques se rechargent et s’harmonisent jusqu’au niveau tissulaire et cellulaire.
Les nouveaux défenseurs de la connexion à la terre
Parmi les auteurs du livre précité, on trouve Clinton Ober qui a travaillé dans le domaine du câblage pour les systèmes de télécommunication, ce qui l’a mis sur la piste de la connexion à la terre, et il a réussi à convaincre de nombreux scientifiques, professionnels de santé de se pencher sur le sujet.
Parmi les autres auteurs, j’ai noté qu'on trouvait le Dr Sinatra qui est un cardiologue bien connu, spécialiste de la complémentation nutritionnelle, en complément des approches classiques en cardiologie. Il a été plusieurs fois interviewé par Richard A. Passwater une autorité dans le domaine de la complémentation (cf. la page qui est consacrée à Passwater par Gestion Santé).
Le Dr Sinatra a été interviewé plus spécifiquement sur le thème du Grounding par le Dr Mercola. On pourra lire « Grounding Helps Thin Dangerously Thick Blood and Fights Inflammation and Disease ” (avec une interview d’une heure et demi) et “ Documentary: Grounded ” (autre vidéo) pour avoir une information déjà très complète sur ces sujets.
L’ouvrage est également préfacé par une autorité en matière d’électrobiologie scientifique, James Oschman qui a travaillé à l’institut de Szent-Györgyi sus évoqué. Il a également été interviewé par le Dr Mercola, Caution: Wearing These Can Sabotage Your Health, Mercola fait décidément un solide travail d’information dans ce domaine.
Livres de James L. Oschman sur Amazon
L’intéressante postface de l’ouvrage est de Gaétan Chevalier, chercheur invité au département de biologie du développement et cellulaire, à l'Université de Californie à Irvine.
Chevalier est le directeur du Earthing Institute qui met à la disposition des professionnels de santé, des chercheurs et du public de la documentation sur le sujet. On retrouve au Board of Advisors certains auteurs déjà cité dans cette section et d’autres. Pour lire les articles sur la recherche, on consultera : Earthing Research, ou les articles plus généralistes : Earthing Report Directory.
Le Earthing Institute et le livre "Connectez-vous à la terre" font donc appel à différentes personnalités a priori qualifiées et expérimentées, qui ont mené une carrière sérieuse avant de s’intéresser au Earthing. C’est un point important car l’organisation commerciale autour des produits dérivés donne lieu à un commerce probablement très lucratif et pas forcément désintéressé, ce qui peut légitimement amener à s’interroger sur la finalité de l’entreprise.
Une vulgarisation excessive malgré des passages intéressants
Le livre d’introduction "Connectez-vous à la Terre" est très vulgarisé dans certains de ses passages, assez peu didactique et un peu trop redondant à mon goût, même si je pense qu’il mérite d’être signalé. Il peut constituer une introduction utile pour ceux qui ne lisent pas ou difficilement l’anglais. Les lecteurs familiarisés avec l’anglais trouveront par contre de quoi remplacer ou compléter sa lecture en lisant le présent article et en consultant attentivement les liens que je propose. La documentation est très abondante et je suis moi-même loin d'avoir tout lu sur le sujet.
Les différents points positifs déjà évoqués expliquent pourquoi je ne partage pas, pour une fois, l’avis très sévère de mon collègue Jean-Daniel Metzger, sur ce livre. Il a écrit sur son blog le billet « Connectez-vous à la terre ! Ce livre est une pure fumisterie et qui plus est une escroquerie ! ». Il a également traité de la connexion à la terre dans cet autre article. Jean-Daniel Metzger a détesté le côté trop vulgarisé du livre et ses connexions commerciales avec divers produits dérivés.
Je pense que ce genre de position risque de conduire certains lecteurs à jeter le bébé avec l’eau du bain et à ne pas saisir que ce livre aborde des questions de santé tout à fait essentielles et que de nombreux passages sont très intéressants, même si l’ensemble reste assez décousu et trop commercial.
La qualité souvent exécrable des prises de terre dans le domaine de l’habitat
Ceci dit Metzger soulève un point très important qui est la qualité exécrable de très nombreuses connexions à la terre dans le domaine de l’habitat. Outre qu’elles sont mal connectées, elles sont parasitées par les circuits électriques des habitations et les appareils électriques qui induisent des courants parasites dans les prises de terre.
Or si c’est un point que traite le livre, il le fait de façon beaucoup trop allusive. L’ouvrage indique en effet que les meilleures connexions à la terre, sont celles que l’on fait en marchant pieds nus dans la nature ou en prenant un bain de mer. Ensuite cela consiste à planter une connexion physique à la terre dans son jardin et à s’y connecter. Ensuite le livre conseille aussi d’utiliser les prises de terre disponibles, mais il est trop évasif sur la qualité des installations et sur l’intérêt de brancher quand même des dispositifs relativement coûteux sur de telles installations lorsqu’elles sont parasitées par des courants induits.
Pour des installations électriques de qualité
Soucieux d’y voir plus clair et de présenter une installation électrique « modèle » dans le domaine de l’habitat aux lecteurs de Gestion Santé, j’ai trouvé cette excellente fiche technique proposée par Domus Matériaux. Outre les informations en rapport avec le sujet qui nous intéresse, elle permettra peut-être à certains lecteurs qui souhaitent construire ou rénover leur habitat d’en tirer quelques conseils utiles.
Pour ce qui concerne la qualité de la prise de terre, la fiche indique que « Les normes EDF pour la résistivité de la prise de terre sont trop élevées pour assurer l’évacuation efficace des courants induits. La valeur idéale se situe entre 7 et 9 Ohms. » [Gestion Santé : Il s'agit d'une valeur vraiment très faible, la norme NF C 15-100 fixe une valeur inférieure ou égale à 100 Ohms]. La fiche présente aussi le blindage de la phase, un dispositif qui justifie largement le surcoût induit car il permet de se protéger totalement des rayonnements du courant alternatif à 50Htz et qu’il permettra aussi de se protéger des compteurs intelligents EDF Linky, dont « la technologie CPL, qui superpose au courant électrique alternatif de 50 Hz (hertz) un signal à plus haute fréquence, n’est pas exempte de risques sanitaires car les câbles électriques actuels ne seraient pas aux normes CPL. « Les câbles du réseau électrique n’ont pas été conçus à l’origine pour transporter des signaux hautes fréquences, précise l’association Next-Up. Si ERDF veut déployer le Linky, elle doit installer des câbles blindés qui n’irradient pas de hautes fréquences. » (BastaMag)
Une page de pureMaison, « Prise de terre, tout ce qu’il faut savoir ! » permettra de compléter utilement votre information. Ajoutons que la mesure de la qualité de la terre nécessite l’utilisation de matériel professionnel, par ex. le Mesureur de terre Catohm DT-300 Catu qui coûte 329€ qui nécessite un minimum de connaissances dans le domaine de l’électricité pour être utilisé correctement. Les matériels plus rudimentaires proposés pour tester l’existence de la terre ne testent que l’existence de celle-ci et pas sa qualité.
Tout cela nous montre le mépris incroyable pour la santé des populations qui prévaut dans le domaine de l’électricité comme dans bien d’autres domaines. Depuis une quarantaine d’année les questions de sécurité liées à la distribution électrique et aux ondes électromagnétiques sont un problème bien identifié, mais une multitude d’experts salariés ou financés par les intérêts de l’industrie ou de l’armement minimisent systématiquement les risques et bloquent l’évolution des normes de sécurité et la mise à disposition d’installations électrique sécurisées. Des préconisations comme celles de Domus Matériaux ou de pureMaison devraient par exemple être intégrées dans les normes de construction et de rénovation depuis 20 ans, ce qui pourrait alors se faire pour un coup modique avec des effets bénéfiques majeurs pour les populations. Mais les besoins humains et la santé des populations sont de plus en plus secondaires par rapport à la logique impitoyable du marché et du profit à court terme qui domine de façon de plus en plus complète tous les aspects de nos vies.
Les produits dérivés du Earthing
Le livre « Connectez-vous à la Terre » est couplé avec la promotion de produits déclinants le concept de Earthing. Le site Earthing Institute est en effet en partenariat avec le site commercial earthing.com qui semble avoir des distributeurs dans différents pays, dont la France. Les droits d’utilisation de la marque déposée Earthing doivent donner lieu a des échanges financiers importants d’autant que le livre a été un gros succès. Je dois dire que j’ignore qui profite de quoi et si une partie des sommes est consacrée ou non à financer des projets de recherche ou socialement utiles dans le domaine de la connexion à la Terre.
En France nous avons identifié le distributeur sano-solutions. Cette société propose le dispositif de base, la tige de connexion à la terre que je vous conseille d’utiliser, si vous avez un jardin, sauf si votre terre à une qualité proche de celle que nous avons définie dans la section précédente. Précisions quand même que si vous vivez en ville avec accès un micro-jardinet avec 50cm de terre sur une dalle de bêton avec un parking en-dessous, cela ne constitue pas une connexion à la terre satisfaisante !
A partir de là vous pouvez utiliser des produits de literie, ou des produits pour s’assoir, des tapis de sol, etc. Un produit que je vous conseille aussi si vous avez un téléphone classique sans fil (DECT) et de passer à la technologie DECT zéro émission en veille, les téléphones DECT qui ne disposent pas de cette technologie de sécurité étant une des plus sévères source d’émission de rayonnement, ces appareils émettant en permanence, même quand vous ne les utilisez pas ! Les prix sont corrects. J’ai fait par ex. des comparatifs sur les rallonges ou multiprises blindées qui montrent que les prix de sano-solution sont corrects. Reste le problème de l’utilité si la prise de terre électrique est de mauvaise qualité.
Que faire en effet si on n’a pas de jardin qu’on vit en habitat
collectif et qu’on doit passer par la prise de terre lambda de qualité
inconnue et probablement médiocre ? Franchement je n’ai pas de réponse
et j’ignore si certains des dispositifs proposés ont malgré tout un
effet positif sur la santé, malgré les courants parasites, ou si au
contraire ils peuvent faire plus de mal que de bien… La société
sano-solutions propose dans sa section Questions – réponses des
réponses qui n’en sont pas vraiment à cette question (lire Q2 et Q3)…
A priori plus la résistance de la terre que vous utilisez est élevée
plus difficilement les courants induits s'évacuent et
plus la connexion à la terre vous expose à des micro-courants qui vont
faire exactement le contraire de ce que la connexion à la terre est
supposée vous procurer. Dans ses conditions et sauf si vous avez de
bonnes connaissances en électricité, une consultation avec un
spécialiste en électricité pour habitat sain me semble indispensable
avant d'utiliser la prise de terre de votre installation électrique. Celui-ci pourra évaluer l'intensité des courants induits et vérifier s'ils sont suffisamment faibles pour être négligeables en pratique.
Un ami naturopathe, Christophe Etienne,
qui a acheté il y a quelques temps déjà un dessous de lit connecté à la
terre, via une société allemande, m'a toutefois dit qu'il avait des
heures de sommeil plus réparatrices et avait besoin de moins de sommeil
la nuit depuis qu'il utilisait un surmatelas de mise à la terre (avec
une terre sur prise électrique). Peut-être a-t-il la chance de disposer
d’une bonne terre ? Vous pouvez me faire part de vos impressions
si vous testez ou avez testé ce genre de produit.
Pour les thérapeutes pratiquant des soins corporels, je pense en particulier aux ostéopathes, masseurs, acupuncteurs, etc. et sous réserve là aussi de disposer d’une bonne terre, il existe aussi des patchs qui assurent la connexion à la terre du patient traité. Cela permet à celui qui dispense les soins d’être au même voltage que le patient et aligné sur le voltage neutre de la terre. Cela rend les soins type acupuncture beaucoup plus efficace. Cela complète aussi les soins par une recharge complète en électrons si les séances durent au moins de 30 à 45mn.
Le site sano-solutions et le site américain earthing.com ne proposent pas de sandales ou de chaussures connectées à la terre bien que le sujet soit abordé dans le livre (p. 143, « grounders »).
J’avais déjà fait pas mal de recherches sur le chaussage minimaliste pour ma page sur L'homme meilleur coureur du monde animal, et j’avais découvert la page du blog Nouvel Homme qui a créé une page sur le concept de Earthing et qui s’intéresse aussi à la course minimaliste.
L’auteur a trouvé un site américain sympa, earthrunners.com ou Mike propose des sandales minimalistes en semelles synthétiques très solides qui vous couteront 86$ (+19$ de frais de port à l’international) si vous prenez toutes les options de conduction à la terre (inserts de pastilles de cuivre, lacets conducteurs, etc.). Ce n'est pas donné, mais c'est dans une gamme de prix très raisonnable pour ce type de produits. On peut y ajouter les chaussettes en laine avec orteils individualisés avec option de conduction pour 20$ pour être totalement tendance ! Il faut suivre pas à pas les instructions de mesure de la taille des sandales, sans vous fier à votre taille de chaussure de ville.
Les pastilles de cuivre sont disposées en spirale de Fibonacci et un insert est ajouté sur le point d’acupuncture 1 du rein, point d’entrée du chi de la Terre pour les chinois. Ce point est présenté p. 115 du livre Connectez-vous à la Terre. Robert Becker dont nous avons parlé plus haut avait montré que les points d’acupuncture principaux de l’organisme sont des points ayant des propriétés bioélectriques spécifiques mesurables facilitant la conduction du courant continu.
Mike de earthrunners a effectué un test avec voltmètre de ses sandales versus chaussures de sport traditionnelles, tongs classique ou pieds nus sous une ligne à haute tension sur youtube qui est très démonstrative des ordres de grandeur de la réduction du voltage que permettes ses chaussures. Même si vous ne vous lancez pas dans la course minimaliste cela peut constituer des sandales intéressantes pour la belle saison ou en demi-saison avec les chaussettes. Evidemment des sandales tout en cuir portées pied nu auront aussi de bonnes propriétés électriques et auront un look plus classique. Le port de chaussettes en coton est aussi possible une fois qu’elles sont légèrement humidifiées par la sueur qui les rend conductrices.
Pour des chaussages moins minimalistes, mais toujours connectés à la terre, j’ai aussi trouvé des sandales pour hommes et des sandales et chaussures pour femmes chez juil.com, dans une version et un look plus adaptés à la vie quotidienne. Les connecteurs en cuivre sont toutefois placés de façon moins optimisée que ceux proposés par earthrunners.
Vous voilà à même de profiter au mieux des effets du Earthing qui sont nombreux et variés. Les campagnards et les heureux propriétaires d'un jardin sont hautement favorisés par rapport aux citadins qui eux en plus cumulent les facteurs de risque. Le free Earthing est à pratiquer en priorité en marchant pieds nus sur la terre, le sable ou l'herbe dès que vous en avez l'occasion et en prenant des bains de mer en été ou en marchant au bord de l'eau le reste de l'année si vous vivez sur le littoral. Prendre quelques minutes pour marcher pieds nus après un footing est déjà une excellente pratique pour se décharger des charges positives liées au frottements. Courir avec des sandales minimalistes est aussi possible mais demande une grande progressivité pour habituer pieds, chevilles, tendons et os. La marche avec des chaussures minimalistes ou en sandales de cuir classique est aussi très bénéfique et plus accessible.
L'utilisation d'une prise de terre physique si on possède un jardin facilement accessible permet de compléter les effets et notamment de dormir en se connectant à la terre et de protéger son espace de travail, notamment informatique.
Si vous utilisez une terre sur prise électrique, il est indispensable de faire vérifier l'intensité des courants induits par un sépécialiste, à défaut de quoi vous risquez d'acheter des produits coûteux sans aucune garantie d'efficacité et peut-être même en aggravant vos problèmes de santé.
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Créé le 03/01/14. Dernière modification le 03/01/14.