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Journal de bord de mars 2012
La rubrique "Journal de bord" est le point d'entrée sous forme de billets de longueurs variées du site Gestion Santé depuis fin 2005. Les billets sont éventuellement repris, regroupés et actualisés sous forme d'article spécifique accessible depuis la page d'accueil lorsque le sujet le justifie. Comme pour les autres dossiers traités ailleurs sur le site j'espère pouvoir apporter des informations intéressantes et souvent difficilement accessibles au non spécialiste et tout cela d'une façon accessible et plaisante si possible ! Bonne lecture...
Journal de bord de Jacques Valentin
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rs 2013 à décembre 2013 : - 03/03/13 - La silice agent cellulaire ubiquitaire ? - 03/02/13 - Attaques
virulentes de Sciences et Avenir contre la place des sciences humaines
à la faculté d'Angers et contre l'introduction des médecines
complémentaires en milieu hospitalier -
03/03/13 : La silice agent cellulaire ubiquitaire ?
L'importance réelle de la silice pour l'organisme humain et assez
discutée et fait malheureusement l'objet de peu de recherches.
L'organisme humain contient de l'ordre de 7 g de silice, ce qui est
considérable. A titre de comparaison, le zinc c'est 2 g, le fer 4 g, le
magnesium 20g. Des tissus comme l'os, le collagène et l'élastine qui
constituent une proportion importante des tissus de l'organisme
incorporent la silice, ce qui explique la présence importante de silice
dans l'organisme. Celle-ci contribue à doter ces tissus de propriétés
mécaniques intéressantes, notamment sur le plan de la structure et
surtout celui de l'élasticité. Des niveaux adéquats de silice tout au
long de la vie contribuerait à conserver l'élasticité des
tissus concernés. Si on a des résultats de recherche
sur les taux d'absorption des différentes formes de silice, on ignore
lesquelles sont les plus propices pour faciliter la fixation dans les
tissus cibles. On manque aussi d'information sur les taux optimum
d'apport pour obtenir une intégration optimum de la silice dans les tissus cibles.
Il existe de nombreux documents de vulgarisation sur la silice organique sur internet. Une monographie de Jacques B. Boislève pour sante-vivante.fr est par ex. de bonne facture et présente la totalité des effets santé probables liés à la silice.
Les mécanismes de transport de la silice sont mals connus. Les formes assimilables comme l'acide silicique contenu en plus ou moins grande quantité dans les eaux minérales, l'acide orthosilicique que l'on trouve en grande quantité dans la bière et qui provient de l'orge, ou des formes semi-synthétiques comme le monomethyl silanetriol sont de bonnes sources alimentaires de silice. Ces formes assimilables passent la barrière intestinale, se retrouvent dans le plasma et sont assez rapidement éliminées dans l'urine. Faute d'études comparatives, on ne sait pas précisément quelles formes sont les plus intéressantes par rapport aux différents effets biologiques attendus.
D'après ce que l'on sait, la silice passe du plasma aux différentes cellules de l'organisme via une diffusion passive. Certains processus de fabrication cellulaires comme celui du collagène incorporent une quantité significative de silice quand celle-ci est disponible, selon des mécanismes encore mal connus. En l'état actuel des connaissances, il n'y aurait pas chez les mammifères de mécanismes de transport et de système enzymatique spécifiquement dédiés au traitement de la silice.
Dans sa mongraphie, Jacques B. Boislève indique que le "silicium est présent à différents niveaux de la structure cellulaire : nucléole, mitochondrie, réticulum endoplasmique, centrioles (initiateurs de la division cellulaire). On le trouve aussi au niveau des membranes où il est un acteur des fonctions membranaires." La capacité de la silice à pénétrer de façon passive à l'intérieur des cellules et à imprégner la totalité des organites cellulaires, en particulier les composants structuraux de la cellule, et cela au niveau nanométrique, a reçu récemment une confirmation tout à fait spectaculaire.
Un article de 2012, "Cellular complexity captured in durable silica biocomposites", présente une recherche très innovante, qui a consisté à tremper pendant quelques heures des cellules de mammifères dans un milieu enrichi en tetramethyl orthosilicate Si(OCH3)4, et non en acide silicique, comme indiqué par erreur dans cet article par ailleurs très intéressant sur l'étude en question (voir manips techniques de l'expérience pour confirmation). Le Si(OCH3)4 se décompose en molécules de méthanol et en SiO2, forme minérale insoluble de la silice. D'après ce que j'ai compris le méthanol augmenterait la perméabilité des membranes et favoriserait la diffusion de la silice dans la structure cellulaire et la décomposition en SiO2 préparerait la minéralisation de la structure de la cellule dans l'étape suivante. Lors de celle-ci, on déshydrate et on chauffe la cellule à haute température, ce qui la débarasse des ses éléments lipidique et protéiques résiduels et cela conserve seulement la structure silicique qui résiste à la température. Le résultat de cette manipulation très simple est un squelette cellulaire à base de SiO2 d'une précision incroyable, atteignant le niveau moléculaire : "La technique a capturé les structures complexes des cellules avec des niveaux de détail incroyables ; depuis des saillies de protéines à l'extérieur jusqu'à de minuscules brins d'ADN dans ses profondeurs" (source). De plus les chercheurs ont trouvé le moyen de créer un squelette mixte carbone - silice en chauffant à nouveau la structure, squelette qui possède des propriétés, notamment électrique, plus intéressantes que la structure en silice pure.
Cette recherche ouvre la possibilité de faire toutes sortes de recherches passionnantes et peu couteuses sur la structure d'innombrables cellules et sous-structures cellulaires à différentes étapes de leur développement et permettra aussi de créer des moules cellulaires pour différentes applications des nanotechnologies.
En ce qui concerne la silice, le protocole utilisé ne fait, à mon
avis, qu'amplifier une propriété spécifique de la silice, sa capacité à
diffuser facilement au plus intime de la cellule et son affinité pour
les éléments structuraux.
Ceci nous amène à faire le lien à une autre recherche qui intéresse Gestion Santé
de longue date, celle de l'utilisation de la silice en électrothérapie
par les courants continus.
Une des particularités de la recherche sur la silice en France,
c'est qu'elle a été menée dans la région bordelaise et qu'elle a
intéressé deux groupes de chercheurs qui ont été en relation (voir
notre section "Petite histoire de l'électrothérapie française (l'ionocinèse)" dans notre page de 2006 sur l'électrothérapie médicale par les courants continus).
D'un côté Norbert Duffaut (1923-1993) s'est intéressé au rôle
biologique de la silice et a proposé différentes formes de silice
organiques dont certains produits ont été distribués par l'industrie
pharmaceutique française, mais en restant assez confidentiels, car ses recherches
étaient en décalage par rapport aux effets de mode et aux grands
courants de la recherche de l'époque.
De l'autre côté il y avait les recherches du Dr Janet,
gastro-entérologue bordelais qui voulait reprendre, avec de nouveaux
outils techniques, les recherches du docteur Morizot, un ophtalmologue
bordelais qui avait obtenu des résultats très intéressants avec les outils encore
grossiers de la galvanothérapie à courant continu d'avant-guerre. Grace
à l'universitaire Jacques Breton des appareils dotés de systèmes de
rétroaction et de régulation du courant continu apportant une sécurité
complète d'utilisation purent être mis au point. La nouvelle technique
a été baptisée ionocinèse.
Très tôt, le Dr Janet s'est intéressé aux différentes générations de
produits à base de silice mis au point par Duffaut et les a largement
utilisées.
En fait l'ionocinèse a un effet curatif, lié aux transports
d'électrons dans les tissus. Un simple sel (du sel de cuisine par ex.)
en solution dans l'eau suffit à transporter des ions qui passent dans
les tissus via des appliques sur lesquelles on pose une couche de coton
imbibée de solution, disposée entre l'applique et la peau. Le courant
traverse la peau, qui est dépolarisée par la solution et le courant, et
pénètre
à une profondeur plus ou moins importante dans les tissus, suivant
l'emplacement et la taille des appliques et le sens donné au courant.
En
fonction des pathologies, on choisit un ou des sels spécifiques (il
peut s'agir de molécules relativement complexes pourvues qu'elles
soient chargées électriquement), mais
le simple passage des électrons portés par le courant continu, et que
permet la présence d'un sel en solution, a déjà un
effet thérapeutique majeur en apportant en masse une charge
électronégative et antioxydante aux tissus.
Toutefois un ingrédient quasi universel des préparations de Janet est une forme ou une autre de silice organique. Il s'agit d'un constat empirique concernant l'efficacité d'une quantité suffisante de silice dans les préparations destinées à l'ionocinèse qui est à la l'origine de ce protocole. Janet a également assorti cette utilisation de considérations sur l'importance de la silice dans différents tissus et de la théorie que la silice aurait été utilisée de façon plus importante dans les cellules, par les organismes primitifs, dans les temps anciens des débuts de la vie sur terre, avant que ne domine massivement le "tout carbone".
En me documentant sur l'ionocinèse, je m'étais souvent posé la
question de l'importance de la silice dans l'efficacité de celle-ci.
Les recherches récentes que je viens d'évoquer sur l'impressionnante capacité de
pénétration cellulaire par diffusion de la silice semble confirmer
l'approche expérimentale de Janet et de l'ionocinèse. La silice, en
particulier lorsqu'elle est rendue électronégative et transportée par
le courant continu, a une capacité de pénétration tissulaire et
cellulaire probablement tout à fait exceptionnelle par rapport à
d'autres éléments chimique et doit faciliter la circulation des
courants électriques jusque dans les interstices cellulaires riches en
collagène. La silice utilisée dans les traitements d'ionocinèse
contribue probablement aussi à augmenter l'équilibre électronique
cellulaire individuel de par sa capacité à pénétrer aisément dans
l'intimité de la cellule et dans toutes ses sous-structures.
Science et Avenir est une revue de vulgarisation scientifique française qui tente de survivre dans un environnement très concurrentiel. Personnellement je préfère, dans le domaine généraliste de la vulgarisation scientifique, lire de temps en temps Sciences et Vie que je trouve plus complet, qui fouille plus les sujets et dont les illustrations scientifiques sont souvent remarquables.
Certains dossiers de Science et Avenir peuvent cependant être intéressants, les revues de vulgarisation traitant souvent des thèmes différents et chaque revue a ses avantages et ses inconvénients et cherche à s'adresser à un public spécifique. Science et Avenir a malheureusement adopté depuis quelques temps un positionnement assez déplaisant, avec des dossiers d'enquêtes qui se situent entre la revue de consommateur, le cours de catéchisme scientiste et l'appel à la répression étatique sur différents sujets de société, en particulier la santé, où elle croit devoir nous imposer ses points de vue. Avec une telle approche il ne faut pas s'étonner que la revue maltraite plus souvent ces sujets qu'elle ne les traite, lorsqu'elle se lance ainsi dans du journalisme qui se prétend d’investigation et qui se révèle être d’un niveau souvent médiocre et en outre très mal mis en perspective.
En France, on préfère de longue date, dans la presse, fixer des interdits et nourrir des préjugés plutôt que d'encourager le développement d'une intelligence critique chez les lecteur, ce qui nécessite de s'appuyer sur une véritable interdisciplinarité, seule en mesure de mettre vraiment en perspective les questions de société que l'on présente. Malheureusement, l'époque est au conformisme, dans un climat de réaction politique qui domine depuis plus de deux décennies en France. Sciences et Avenir qui fait partie du groupe de presse Perdriel (qui comprend le Nouvel Observateur) participe comme les autres titres du groupe à la diffusion d'un prêt à penser très formaté. Le fait qu'il s'agisse d'une revue de vulgarisation scientifique n'y change hélas pas grand chose. Le conformisme de la presse explique aussi que les pseudo scoops de Sciences et Avenir bénéficient souvent de relais complaisants dans d'autres titres de la presse française.
C’est dans ce contexte que Sciences et Avenir (novembre 2012) a proposé un dossier « Quand les charlatans ont leurs entrées à l'hôpital » (le titre internet de la page étant "exclusif-des-sectes-dans-les-hopitaux-et-les-universites-en-france"), qui est une tentative particulièrement agressive de la revue pour bloquer l’arrivée des médecines complémentaires à l'hôpital.
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Créé le 12/12/12. Dernière modification le 25/02/13.